« Pour l’instant nous constatons surtout des recrutements initiés suite à des remplacements, plutôt qu’à des créations de postes », Béatrice Boiteau, National Business Manager chez Hays en Audit & Expertise Comptable

Quelles sont vos anticipations 2013 pour les recrutements de profils expérimentés en audit & conseil ?

Pour l’instant nous constatons surtout des recrutements initiés suite à des remplacements, plutôt qu’à des créations de postes. Nous sommes plus missionnés sur des recrutements de profils auditeurs qui ont 2 ou 3 saisons que sur des profils très expérimentés. Il y a beaucoup moins de turnover chez ces derniers.

Est-ce que vous notez des tendances spécifiques en IDF ?

Oui, il y a davantage de postes spécifiques sur Paris, qui concernent des spécialités en groupes étrangers, en systèmes d’informations ou en M&A.

Est-ce que vous constatez des évolutions dans les demandes des cabinets ?

Assez peu, de manière générale. Ce qu’on peut dire c’est que les recruteurs sont plus prudents, donc les process de recrutement sont plus longs. Ils sont très exigeants sur la définition des profils même si par la suite ils vont assouplir certains critères comme la maîtrise de l’anglais par exemple. Du côté des rémunérations proposées, les niveaux restent assez stables.

Quelles sont les perspectives en dehors des BIG Four pour les expérimentés ?

En audit, il ne faut pas oublier les cabinets d’expertise comptable, même si les volumes sont moins importants. Ils recrutent aussi des auditeurs. Une grande majorité des cabinets se structurent en audit et ils ont des besoins sur ces métiers. Il risque d’y avoir du mouvement cette année, d’autant plus que la profession s’est nouvellement ouverte au démarchage.

Quelles sont les attentes des candidats expérimentés aujourd’hui ?

Il y a une vraie attente chez les auditeurs de réduire leurs déplacements professionnels. C’est souvent l’une des raisons qui les oriente vers les entreprises après plusieurs années passées en cabinet d’audit. Il faut savoir que plus de 50% des profils auditeurs en cabinets évoluent vers des postes en entreprise comme auditeur interne ou adjoint au DAF….Le métier d’auditeur est très prenant, et les femmes qui occupent cette fonction doivent pouvoir concilier leur métier avec leur vie de famille.

Est-ce que vous faîtes les mêmes constats sur les métiers du conseil ?

Nous gérons des profils en conseil, aussi bien en stratégie qu’en management. En stratégie, les recrutements sont plus tendus alors qu’en management on constate encore du mouvement sur des profils seniors et seniors managers.

Certaines compétences sont très recherchées par des cabinets de niche, tels qu’en réglementation ou en achats. Tous les profils certifiés sont également très demandés comme en Lean Management par exemple.

« La concurrence est très importante entre les candidats qui ont trois à quatre saisons d’audit pour les postes en entreprise », Sophie Joannes, Manager de l’équipe Audit, Conseil et Expertise de Fed Finance

Est-ce que vous constatez des créations de postes sur les profils expérimentés en audit ?

En audit, il y a un grand nombre d’ouvertures de postes chaque année en raison d’un fort turnover sur ces fonctions. En effet, après chaque saison, on note un grand nombre de départs de profils expérimentés (trois années passées en cabinets d’audits) au profit très souvent de l’entreprise. Nous sommes d’ailleurs généralement sollicités par nos clients pour des demandes de candidats ayant plus de trois années d’expérience pour des postes en finance d’entreprise.

Comment expliquez-vous ces mouvements des profils expérimentés vers l’entreprise ?

La majorité des candidats que nous rencontrons ne veulent plus faire de cabinets d’audit et préfèrent rejoindre le monde de l’entreprise.

En effet, les profils d’auditeurs externes sont fortement appréciés par les entreprises grâce à leur polyvalence, leur adaptabilité et leur ouverture d’esprit. De ce fait, ils peuvent donc prétendre à des postes de contrôleurs de gestion, contrôleurs financiers, consolideur, auditeur interne ou encore responsable administratif et financier…

Qu’est-ce qui va faire la différence pour décrocher un poste en entreprise ?

La polyvalence de leurs profils, appréciée par les sociétés, leur permet souvent ce passage en entreprise. Cependant, nombreux sont ceux qui sont à l’écoute du marché après trois à quatre saisons d’audit et c’est donc souvent la personnalité et le potentiel évolutif du candidat qui fait la différence quelque soit l’évolution choisie par le candidat en finance d’entreprise.

Est-ce que vous voyez beaucoup de passages de l’audit en cabinet vers l’audit interne en entreprise ?

L’audit interne n’est pas le poste le plus convoité après un passage en cabinet car il faut savoir qu’on fait aussi beaucoup de déplacements en audit interne. Et c’est aussi l’une des raisons qui poussent les auditeurs externes à s’orienter en entreprise car en cabinet d’audit, les déplacements peuvent représenter plus de la moitié du temps d’un auditeur.

Est-ce que certains continuent tout de même dans l’audit ?

Oui, certains continuent et peuvent évoluer dans des plus petits cabinets sur de l’audit ou du conseil. D’autres choisissent également de créer leur propre cabinet.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

BRED Banque populaire (groupe BPCE) : Directeur financier

Monsieur Olivier Lendrevie est promu directeur financier de la BRED Banque populaire (groupe BPCE), à ce poste depuis janvier 2013. Il est ainsi en charge de l’ensemble composé de la BRED et de ses filiales. Il s’agit d’une création de poste. Il intègre en outre le comité exécutif de la banque.

Olivier Lendrevie, 39 ans, HEC, a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : BRED, conseiller de la direction générale.

* 2009-2012 : BCI, directeur général adjoint.

* 2008-2009 : Consultant indépendant notamment auprès du groupe BPCE.

* NC-2008 : GMAC-ResCap (société de crédit immobilier devenue Ally Financial), successivement directeur de la stratégie et des investissements (à Londres), et directeur France.

* 1996-NC: A commencé sa carrière à la BRED en tant que responsable de la gestion financière.

Capgemini : Directeur général de la business unit Financial Services Global

Monsieur Thierry Delaporte est promu directeur général de la business unit Financial Services Global de Capgemini, à ce poste depuis le 18 janvier 2013, en remplacement de Monsieur Aiman Ezzat.

Il est ainsi en charge de l’unité mondiale dédiée au secteur des services financiers.

Thierry Delaporte, 45 ans, maîtrise de droit de l’université Paris-Sorbonne, maîtrise de sciences politiques de l’IEP Paris, a réalisé le parcours suivant :

* 2011-2013 : Capgemini, directeur des opérations et des ventes de l’entité Application Services One.

* 2009-2010 : Capgemini, directeur financier des activités d’outsourcing.

* 2005-2008 : Capgemini, directeur financier pour l’Amérique du Nord.

* 2003-2005 : Capgemini, directeur financier Europe du Sud.

* 2002-2003 : Capgemini, directeur financier et des opérations pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

* 2000-2002 : Capgemini, directeur financier pour l’Asie-Pacifique.

* 1997-2000 : Capgemini, directeur financier pour la Suisse et l’Autriche.

* 1995-1997 : Sogeti (groupe Capgemini), auditeur interne.

* 1992-1995 : A commencé sa carrière comme auditeur senior chez Arthur Andersen, à Paris et Londres.

Ashurst Paris : Counsel au sein de l’équipe Banque et finance

Madame Asdrig Bourmayan est nommée counsel au sein de l’équipe Banque et finance d’Ashurst, à ce poste depuis janvier 2013.

Elle rejoint ainsi le groupe Marchés et Produits dérivés au sein du département Banque et Finance. Ce recrutement traduit la volonté d’Ashurst de renforcer la pratique Dérivés, réglementation financière et émissions de produits structurés tant en France qu’à l’international. L’équipe, créée à Paris en 2007, est animée par Julien Bacus et Hubert Blanc-Jouvan.

Asdrig Bourmayan, DEA de droit des affaires de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, LLM de l’université de Widener (Delaware, Etats-Unis), membre du Barreau de Paris depuis 1999, solicitor of the Senior Courts of England and Wales, a réalisé le parcours suivant :

* 2007-2012 : Natixis Corporate Solutions, general counsel.

* NC-2007 : A notamment exercé chez Linklaters à Londres et à Paris, puis chez Latham & Watkins, où elle intervenait en conseillant des établissements financiers et des corporates sur des opérations de marchés de capitaux et de financements structurés.

Rentabiliweb Group : Directeur administratif et financier

Monsieur Nicolo Horel est promu directeur administratif et financier de Rentabiliweb Group, à ce poste depuis janvier 2013. Il est ainsi en charge de la direction des services financiers de l’ensemble du groupe et de ses 19 filiales.

Il aura également pour mission d’accompagner le groupe dans la définition de sa stratégie. Enfin, il est chargé de la structuration financière et juridique de l’établissement de paiement du groupe : Be2bill. Il intègre le comité opérationnel.

Nicolo Horel, 31 ans, Rouen Business School (2007), études en droit des affaires à l’université de droit de Rouen (2007), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2013 : Rentabiliweb Group, directeur administratif et financier adjoint.

* NC-2010 : Consultant chez Ernst & Young et PSA Peugeot Citroën.

Natixis : Secrétaire général des services financiers spécialisés

Monsieur Nicolas Homassel est promu secrétaire général des services financiers spécialisés de Natixis, à ce poste depuis janvier 2013. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Gils Berrous, membre du comité de direction générale, en charge du pôle Services financiers spécialisés.

Nicolas Homassel, 50 ans, HEC (1984), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2013 : Natixis Private Equity (groupe BPCE), directeur général, parallèlement directeur exécutif de la stratégie de Natixis.

* 2002-2010 : Natexis Banques populaires, responsable des opérations de croissance, puis directeur exécutif de la stratégie de Natixis.

* 1990-2002 : Natexis Investissement, diverses fonctions de private equity dont celle de directeur associé.

* 1986-1990 : Début de carrière à la Banque française du commerce extérieur (BFCE, fusionnée en 1996 avec le Crédit national pour créer Natexis, aujourd’hui Natixis) comme chargé de clientèle entreprise.

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« Il est quasiment impossible d’avoir un poste dans un hedge fund à la sortie de l’école », Sebastien Laye, auteur de « Stratégies d’investissements. Les secrets de la fortune des hedge funds »

Rencontre avec Sébastien Laye, auteur de « Stratégies d’investissements. Les secrets de la fortune des hedge funds ». Sébastien Laye a travaillé pour le hedge fund Proxima Alfa à New York et sa firme Laye Holdings a conseillé de nombreux fonds new yorkais.

Quelles ont été vos motivations pour écrire ce livre ?

Ma première motivation était d’ordre technique. J’ai vu qu’il n’y avait pas d’ouvrage en français qui présente concrètement ce qu’on fait dans un hedge fund. Il n’y a que des ouvrages généralistes. Je voulais expliquer les stratégies suivies par les hedge funds avec des cas pratiques issus de ma propre expérience. Je l’ai enrichie d’interviews avec des gérants. Ma deuxième motivation était plutôt d’ordre politique. Les hedge funds sont méconnus en France et peu présents. Pourtant on a fortement besoin de leur capital pour développer nos entreprises.

Quelles sont les stratégies d’investissements que vous avez retenues ?

Il s’agissait de présenter les stratégies concrètes des investisseurs. 80 % des stratégies utilisées par les hedge funds sont couvertes. Je présente à la fois les stratégies actions, les stratégies liées au monde du crédit, au contrôle des entreprises ou encore les stratégies macro qui privilégient l’investissement sur les monnaies. Pour illustrer ces stratégies, j’ai interviewé des gérants reconnus comme Guy Wyser-Pratte qui est un investisseur activiste. Il s’était surtout fait connaître pour sa tentative de prise de contrôle du groupe Lagardère. La personnalité du gérant est très importantes dans le monde des hedge funds. On investit avant tout avec une personne.

Comment évolue le secteur des hedge funds ?

C’est un secteur qui a souffert de la crise financière. Il y a eu beaucoup de fermetures de fonds. Mais aujourd’hui il y a un retour en force des hedge funds. C’est très facile de démarrer un hedge fund. Le modèle économique est assez proche de l’univers des start-up.

Est-ce que les hedge funds ont vraiment la culture du secret ?

Non c’est plus un fantasme. La raison principale de cette culture du secret c’est que les hedge funds n’ont pas le droit de faire de la publicité. Les rencontres avec les investisseurs sont uniquement privées à la différence d’une société de gestion classique qui peut communiquer dans un journal comme Les Echos.

Pourquoi les hedge funds font rêver les étudiants de finance ?

Il y a les mauvaises raisons comme la rémunération. Or ce n’est plus vrai. Les marchés sont très difficiles. Par contre il y a plusieurs bonnes raisons. Les hedge funds sont de vraies structures entrepreneuriales. C’est le seul endroit où vous pouvez investir sans avoir à subir les réglementations imposées aux banques.

Quels sont vos conseils pour intégrer un hedge fund ?

Il est quasiment impossible d’avoir un poste dans un hedge fund à la sortie de l’école. Il faut savoir que les hedge funds sont orientés vers la performance. Ils ne cherchent pas quelqu’un qui a les meilleurs diplômes. Il faut prouver qu’on peut faire de l’argent. Moi j’ai démarré dans le monde du crédit aux entreprises avant de rejoindre un fond d’investissement dédié à la dette. Par contre pendant l’entretien, j’ai su les convaincre sur mes stratégies d’investissements. Il faut savoir également que le gros des opportunités est à New York ou à Londres. Mais avec la création des fonds européens UCITS, il y a aussi des fonds intéressants à Paris.

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Sébastien Laye dirige une société d’investissement et de conseil en fusions acquisitions/private equity dont il est le fondateur, Laye Holdings (New York), après avoir notamment travaillé pour le hedge fund Proxima Alfa à New York. Il est franco-américain, diplômé d’HEC, Sciences Po, Droit.

« Je ne forme pas des experts au sens strict mais des managers qui sauront évoluer », Fabienne Oriot, responsable Mastère Spécialisé Audit Interne et Contrôle de Gestion, ESC Toulouse

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Mastère Spécialisé Audit Interne et Contrôle de Gestion ?

Notre formation existe depuis 1982 et nous avons fait office de précurseur en associant de manière complémentaire l’audit interne et le contrôle de gestion, à une époque où ces deux fonctions existaient à peine dans les entreprises. Ce pari gagnant se confirme aujourd’hui et nous sommes prêts, sur la base de nos 30 ans d’expérience, à répondre aux besoins croissants de nombreuses entreprises et organisations. On est sous les feux de l’actualité avec les sujets de maîtrise des risques ou encore de maîtrise de la performance.

Former à des métiers complémentaires c’est aussi et surtout donner plus de choix à nos étudiants, nous démultiplions leurs employabilité : ils peuvent commencer en audit interne, commencer en contrôle de gestion, ou bien commencer en contrôle de gestion puis passer en audit interne, et vice versa, ou encore commencer en cabinets d’audit.

Les options sont multiples grâce à leurs compétences complémentaires et les chemins sont également multiples en fonction de leurs goûts, de leur personnalité.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous fêtons cette année la 30ème promotion du Mastère : nous venons de diplômer 35 étudiants en full time et 20 en part time.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif est de former des experts de haut niveau qui vont évoluer ensuite vers des postes de directions financières ou des fonctions managériales. On est sur des métiers très techniques mais aussi très transverses, qui touchent aux enjeux stratégiques et humains des organisations. Je ne forme pas des experts au sens strict mais des managers qui sauront évoluer. Ce qui est très important, c’est que nous les accompagnons dans leurs projets professionnels.

Nous valorisons des parcours antérieurs diversifiés. Nous avons mis en place un coaching personnalisé avec un cabinet de recrutement. Nous travaillons sur leurs projets professionnels. Le premier emploi est déterminant. Nous les aidons donc à se poser les bonnes questions, au bon moment, pour minimiser les risques par la suite.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les profils sont très diversifiés. Nos métiers ont besoin de profils différents. Il s’agit de répondre aux besoins des entreprises. Nous avons des gestionnaires, diplômés d’écoles de commerce ou d’universités. Mais nous avons aussi des profils scientifiques, des ingénieurs, des juristes, des avocats, etc…. Nous avons aussi des étudiants expérimentés, qui suivent la formation après plusieurs années d’expérience pour changer de métier. Les préoccupations sont différentes au sein d’une même promotion, mais c’est une richesse qui nous porte tous. Il y a une entraide importante.

Tous les profils sont recevables. C’est vraiment le projet professionnel qui compte. Il faut qu’on puisse les accompagner. J’ai fait le choix, dans le programme, de répartir des bases, d’accompagner tous les profils admis : on reconstruit quelque chose ensemble.

Est-ce que la formation est accessible en formation continue ?

Oui, la formation est accessible en formation initiale et en formation continue. Nous proposons une version full time pour les étudiants et les personnes expérimentées qui souhaitent se reconvertir et doivent donc opérer une montée en compétences très importante. Et nous proposons aussi une version part time pour des salariés en poste qui ne peuvent se libérer qu’en fin de semaine.

Comment est composé le corps enseignants ?

Il y a deux types de profils. Il y a des intervenants professionnels, auditeurs internes, contrôleurs de gestion ou Directeurs administratifs et financiers, en poste, etc. et il y a aussi des enseignants chercheurs. Les professionnels sont majoritaires, le Mastère Spécialisé est une formation professionnalisante. Mais les enseignants chercheurs jouent un rôle important aussi : ils apportent les méthodes, et ils proposent une prise de recul. Ils interrogent le sens et la finalité des outils. En effet, nous essayons de donner à nos étudiants une ouverture à de nouveaux contextes, qui sont l’avenir de nos fonctions. Par exemple, nous parlons du contrôle de gestion dans le secteur public, dans les hôpitaux, dans les institutions culturelles, les ONG, etc.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous travaillons avec les deux associations professionnelles de référence de nos métiers : l’IFACI (Institut Français de l’Audit et du Contrôle internes) et la DFCG Midi Pyrénées (association professionnelle des Directeurs Financiers et Contrôleurs de Gestion).Nos premiers ponts vers le monde du travail passent par ces 2 associations.

Après, on est relation permanente avec les entreprises, que cela soit dans le cadre des stages ou à travers nos intervenants.

L’ESCT a une chaine audit avec les cabinets E&Y, PwC, KPMG et Mazars. Nous avons également une collaboration avec Capgemini, sur une formation aux ERP. Nous avons en effet plusieurs cours sur les systèmes d’information de gestion, ce qui rend nos étudiants immédiatement opérationnels sur les outils du contrôleur de gestion.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos anciens deviennent soit auditeurs internes dans des grandes groupes en France et à l’international, soit contrôleurs de gestions. Certains rentrent en cabinet d’audit et d’autres vont directement vers des fonctions de DAF ou RAF dans les PME. Nous avons aussi quelques diplômés qui se dirigent vers des fonctions managériales ou créent leur entreprise.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons un conseil de perfectionnement qui, périodiquement, se pose la question de l’actualisation de nos enseignements. Ce conseil réunit nos partenaires, nos intervenants et des anciens élèves diplômés qui sont devenus des spécialistes de nos métiers.

On travaille aussi beaucoup en collaboration avec l’IFACI et la DFCG. Ils nous alertent sur des sujets d’actualité, ce qui nous permet de faire évoluer en permanence les enseignements et de les enrichir.


Fabienne ORIOT, est diplômée de l’ESCP et Docteur en Sciences de Gestion HEC Paris.

Elle est Professeur à l’Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse, où elle dirige le Mastère Spécialisé Audit Interne et Contrôle de Gestion, ainsi que le Groupe de recherche Nouvelles Pratiques de Management. Ses recherches portent sur les dimensions humaines et stratégiques du management de la performance dans de nouveaux contextes (PME, non-profit, etc.).

«Le programme du Master s’est adapté aux évolutions du marché de l’audit, tout en conservant un positionnement spécifique», Jean-François Casta, Responsable du Master 229 Audit and Financial Advisory, Université Paris Dauphine

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Audit and Financial Advisory ?

Le Master (ex DESS) 229 Audit financier a été créé en 1982 avec le concours de la Compagnie Nationale des commissaires aux comptes et l’Inspection Générale des Finances afin d’appuyer le développement de la profession d’auditeur en France sur un marché en pleine expansion. L’expertise des cabinets internationaux a constitué un benchmark et les cabinets membres des Big Eight ont été, dès la création de la formation, les partenaires du projet.

Combien avez-vous de promotions ?

En 2013 ce sera la 40 ème !!!

Quel est l’objectif de la formation ?

Depuis lors, le programme du Master s’est adapté aux évolutions du marché de l’audit, tout en conservant un positionnement spécifique :

a) le master 229 propose à des étudiants en fin de cursus une spécialisation à finalité professionnelle centrée sur les métiers de l’audit financier, mais aussi sur ceux du conseil associé aux activités support (Financial advisory).

Les métiers auxquels prépare la formation de la spécialité Master 229 sont, en premier emploi :

– principalement : auditeur externe (financier) et, après quelques années les métiers supports (financial advisory) ou transactions services,

– de façon plus limitée : auditeur interne / secteur Banques et assurances (audit interne, middle office/ département opérations de marché, contrôle prudentiel)

b) Alors que la plupart des masters CCA sont positionnés soit sur le segment « middle market » de l’expertise comptable, soit sur l’audit interne, la spécialité « Audit & Financial Advisory » fait l’objet d’un positionnement spécifique. Elle pour objet de former des auditeurs débutants sur le segment « Grands comptes/sociétés cotées » de l’audit externe et du conseil (Financial advisory), qui correspond au domaine d’intervention des réseaux internationaux d’audit.

Ce positionnement au regard des sociétés cotées et du secteur bancaire légitime l’intégration, depuis sa création, de la spécialité « Audit & Financial advisory » dans la mention Finance, ainsi que le recrutement d’étudiants issus de Master 1 Finance (ou équivalent).

Quels sont les points forts du programme ?

a) son positionnement stratégique sur le segment de marché « audit externe/ sociétés cotées/ cabinets internationaux ».

b) la qualité du programme et des équipes pédagogiques du Master Finance de l’université Paris Dauphine (accréditée EQUIS) dont il fait partie et du centre de recherche auquel il est adossé (DRM Finance, UMR CNRS, classée A+ par l’AERES).

c) le caractère étroit des partenariats noués, depuis plusieurs décennies, avec les grands réseaux internationaux (département Audit/Grands comptes).

d) un pilotage de la formation guidé par les impératifs d’anticipation des besoins du marché et par les objectifs de management de la carrière professionnelle.

e) des méthodes pédagogiques actives associant (cours / TD, travail en petits groupes sur des thèmes tirés de la vie des affaires, présentation et discussion de dossiers techniques, simulation d’expertise par la méthode des cas, jeux de rôle sociétés/commissaires aux comptes, …).

Le Master 229 a été primée, en 2012, à l’occasion des TROPHEES DE LA PEDAGOGIE SMBG – CLASSEMENT DES MEILLEURS MASTERS (note de 4,6/5).

f) Un stage dans les grands cabinets internationaux complètement intégré au processus d’apprentissage. La planification du stage sur mi décembre/ mars permet de couvrir les phases caractéristiques d’une mission d’audit. Cette organisation du cursus relève tant d’objectifs pédagogiques que d’une stratégie de pré-recrutement très performante.

Dans la catégorie « Audit externe», la spécialité « Audit & Financial advisory / Audit financier – Master 229 » est régulièrement classée, depuis 2004, au 2ème rang, entre les Mastères spécialisés (M.S.) de l’ESCP et d’HEC.

Quels sont les profils des étudiants ?

Ce programme s’adresse en particulier :

– aux étudiants ayant une formation de gestion : Master 1 (finance ou contrôle), diplômés d’Ecoles de commerce, Master CCA, Master 1 de sciences économiques (option Finance).

– aux étudiants de formation scientifique (Ecole d’ingénieurs) ou Maths appliquées

Le Master 229 offre une formation spécifique aux métiers de l’Audit et de Financial advisory, très différente de l’offre de formation du marché : elle attire une certaine diversité de candidatures : 50% des étudiants sont issus de formations en finance, 30% d’écoles de commerce/IEP, 15% de filières scientifiques (informatique de gestion, mathématiques appliquées, écoles d’ingénieurs), 5% de juristes d’affaires.

Comment est composé le corps enseignants ?

La professionnalisation des étudiants est assurée à deux niveaux :

– par l’intervention de « grands » professionnels dans le cadre d’accord de partenariat avec les cabinets d’audit internationaux,

– par un corps d’enseignants permanents, pour l’essentiel, diplômés d’expertise comptable/commissaires aux comptes/actuaires, alliant la compétence académique et la connaissance des milieux professionnels de l’audit « Grands comptes »

55% des enseignements (sur un total de 370 H) sont assurés par des intervenants « grands » professionnels.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Partenariat avec des entreprises :

Le fonctionnement du Master 229 repose, depuis la création, sur des accords de partenariats institutionnels qui mobilisent, sur le long terme, des acteurs majeurs du secteur professionnel comme : Pricewaterhousecoopers, Ernst & Young, Deloitte, KPMG-Audit, Mazars, Association française d’Audit et du Conseil informatique.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

a) A la sortie, en ce qui concerne la formation initiale : Les diplômés de M 229 (formation initiale), sont essentiellement recrutés à la sortie comme auditeur junior dans les cabinets d’audit internationaux (près de 90%, à Paris ou à Genève), pour le reste en Financial Advisory ou audit bancaire.

Le suivi de la qualité de l’insertion professionnelle est confié annuellement à l’APEC.

b) Analyse du devenir des étudiants diplômés :

– Les étudiants diplômés de la filière Master 229 sont regroupés dans l’association « Dauphine Audit 229 ». Il y a plus de 750 diplômés depuis 1983.

– Le passage par l’audit est perçu par les étudiants, dans le cadre d’une stratégie active de carrière, comme un moyen efficace d’évoluer vers des postes de responsabilité en entreprise, avant qu’ils ne découvrent la diversité des métiers proposés par les grands cabinets internationaux.

– Au-delà des quatre premières années d’expérience acquises dans le département « Audit » des grands cabinets internationaux, plus de la moitié des candidats d’une promotion (1) a migré vers les départements « Financial advisory », « Transaction services » ou « systèmes d’information » de ces cabinets ou (2) exerce une activité en entreprise (direction financière, audit interne, contrôle de gestion, middle/back-office, …) avec une nette prédominance pour le secteur bancaire et assurance (audit et contrôle interne).

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Le Master 229 accueille, avec un parcours sur mesure, depuis sa création des personnels, dans le cadre de plans de formation d’entreprise. Depuis une quinzaine d’années, le M 229 (anticipant la réforme du management public) forme à l’audit, par ex., les cadres des corps de contrôle des Armées. Il a largement contribué a former l’ossature du service central d’audit des armées. Des anciens du Master 229 sont, à ce titre, passés à l’Inspection générale des Finances, à la Comptes des Comptes ou à la Direction de l’Audit de grandes entreprises (par ex. Aéroport de Paris).

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Un comité de perfectionnement a en charge de mener une réflexion sur l’adéquation des programmes du Master 229. Il comprend des professionnels reconnus, appartenant aux organisations professionnelles : Haut Conseil du Commissariat aux Comptes (H3C), Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes, Association Française de l’Audit et du Conseil Informatique (AFAI), Autorités de Marchés Financiers (direction des affaires comptables), Conseil National de la Comptabilité, Institut Français des Auditeurs et Contrôleurs Internes (IFACI), Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts Comptables, Fédération Internationale des Experts Comptables Francophones(FIDEF), ainsi qu’un représentant de chaque des cabinets partenaires (PricewaterhouseCoopers, KPMG Audit, Ernst & Young et Deloitte).

Le comité de perfectionnement a pour mission d’éclairer l’équipe pédagogique de la spécialité sur les évolutions majeures du marché de l’audit et du contrôle, ainsi que d’anticiper leurs conséquences en matière de besoins de formation. Il est réuni une fois par an afin d’établir un bilan de l’insertion professionnelle.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Xerox France (groupe Xerox) : Directeur administratif et financier

Madame Sylvie Cottereau est promue directeur administratif et financier de Xerox France (groupe Xerox), à ce poste depuis janvier 2013, en remplacement de Monsieur Franck Scemama. Elle est sous la responsabilité directe de Madame Ghislaine Auxoux-Gueden, président.

Elle est chargée d’assurer le développement de la performance financière de l’entreprise, d’assister la direction générale dans l’atteinte d’objectifs stratégiques, et d’épauler les responsables opérationnels dans leurs propositions de plans et budgets ainsi que dans le contrôle de la rentabilité de leurs opérations.

Sylvie Cottereau, 46 ans, diplôme de gestion de l’ESCP Europe (1988), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2012 : Xerox Europe (en Angleterre), european channel group controller.

* 2006-2010 : Xerox France, directeur planning et contrôle.

* 2002-2006 : Xerox Maroc, directeur financier.

* NC-2002 : Xerox, successivement responsable marketing région, analyste financier, responsable marketing du réseau concessionnaire, et contrôleur financier de Xerox Office puis de Xerox Office et Xerox Production Systems Group.

* 1988-NC : A commencé sa carrière comme ingénieur vente bureautique au sein de Xerox.

Xerox : Directeur financier de l’European Channels Group

Monsieur Franck Scemama est promu directeur financier de l’European Channels Group de Xerox, à ce poste depuis janvier 2013. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Jacques-Edouard Gueden, président de l’European Channels Group (ECG) de Xerox.

Franck Scemama était précédemment directeur administratif et financier de Xerox France.

CMS Bureau Francis Lefebvre (CMS BFL) : Associé

Monsieur Grégory Benteux est coopté associé de CMS Bureau Francis Lefebvre (CMS BFL), à ce poste depuis janvier 2013. Il est responsable de l’activité Financements et Dettes structurés. Spécialisé dans les opérations de financements structurés et de titrisation, tant domestiques qu’internationales, portant sur tout type d’actifs, il intervient ainsi dans la mise en place de structures de titrisation pour des établissements de crédit français et étrangers et pour le compte de grandes entreprises.

Grégory Benteux, 39 ans, avocat, DEA en droit des affaires de Paris-I (1998), IEP Lyon (1995), maîtrise en droit privé et droit public de l’université de Bordeaux, a réalisé le parcours suivant :

* Depuis 2009 : CMS Bureau Francis Lefebvre, responsable de l’activité Financements et Dettes structurés au sein de l’équipe Banque-Finance.

* 1998-2009 : Gide Loyrette Nouel, début de carrière comme collaborateur au sein du département Banque-Finance.

Musée Unterlinden : Directeur commercial et administratif

Madame Hélène Cascaro est nommée directeur commercial et administratif du musée Unterlinden, à compter du mois de mars 2013. Dans la perspective de l’agrandissement du musée (fin des travaux prévue en 2014), elle est ainsi en charge du développement commercial, du marketing, des politiques de communication et de mécénat ainsi que de la gestion administrative du musée.

En binôme avec Madame Pantxika de Paepe, conservateur en chef du musée Unterlinden, elle travaillera en lien direct avec la société Schongauer qui gère le musée. Il s’agit d’une création de poste.

Hélène Cascaro, 46 ans, ESSEC (1989), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2013 : Mulhouse Alsace Agglomération, chargée de l’attractivité et du marketing territorial.

* 2006-2011 : Association des maires des grandes villes de France (AMGVF), chargée de mission Culture, Education & Enseignement supérieur.

* 1996-1999 : Christian Dior, directeur de plusieurs boutiques.

* 1991-1996 : Début de carrière comme responsable marketing de la galerie d’art Artcurial, à Paris.

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«Notre Mastère est une formation ambitieuse, conforme aux grands standards internationaux», Jean-Claude Gabillon, Responsable du Mastère Spécialisé Banque et Ingénierie Financière, ESC Toulouse

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Mastère Spécialisé Banque et Ingénierie Financière ?

Le Mastère Spécialisé Banque et Ingénierie Financière a été créé en 1992. Nous en sommes donc à la 21ème promotion. Depuis l’origine, le Mastère a, bien entendu, évolué, sans remettre en cause les grands principes qui avaient présidé à sa création. L’association des anciens s’est évidemment étoffée au fil du temps.

Quel est l’objectif de la formation ?

Il y a un objectif prioritaire et central de court terme : l’intégration professionnelle rapide dans des postes qui correspondent à la formation.

Il y a un autre objectif, à plus long terme, mais tout aussi essentiel : former des cadres compétents, dotés d’une capacité d’innovation parce qu’ils s’appuient sur une connaissance solide de leur discipline de base qui est la Finance.

Il importe donc de ne pas enseigner des recettes, mais une formation fondamentale cohérente afin de préparer des carrières évolutives.

Quels sont les points forts du programme ?

Deux caractéristiques me semblent essentielles :

C’est une formation à finalité professionnelle qui se situe au terme du parcours de formation des étudiants et qui vise à obtenir leur rapide insertion professionnelle. Nous ne sacrifions pas les fondamentaux théoriques importants en Finance mais nous développons les exercices, les cas pratiques, les situations dans lesquelles l’étudiant doit mobiliser ses connaissances afin de traiter au mieux un problème concret qui ne correspond pas toujours à l’épure théorique.

Nous faisons intervenir de nombreux professionnels dans des séminaires de fin de module ou dans des cours qu’ils prennent totalement en charge. Nous avons une véritable salle des marchés, dotée de bases de données professionnelles qui permettent différents exercices de simulation.

Au-delà des connaissances et des compétences nous cherchons à ce que nos étudiants assimilent la culture et les exigences de l’entreprise, adoptent une attitude professionnelle. Ils bénéficient d’un coaching individualisé de la part de professionnels du recrutement.

Ce qui a été notre démarche, lors de la création du Mastère, le demeure. Très souvent les établissements d’enseignement partent de leurs ressources. Quels sont nos enseignants, que souhaitent-ils enseigner ? Combinons leurs compétences afin de construire le programme le plus cohérent possible. Nous faisons l’inverse. Nous partons de nos cibles d’emploi, des compétences qu’elles requièrent. Nous bâtissons le programme qui nous semble répondre au mieux à ces exigences et nous cherchons ensuite les compétences d’enseignement nécessaires, en interne ou en externe.

Afin de renforcer cette dimension « professionnalisante » nous disposons d’une salle des marchés et nous préparons nos étudiants au certificat de qualification Bloomberg. Les étudiants passent également le certificat AMF indispensable, sur le marché français, pour exercer certains métiers de la Finance. Nous soutenons aussi le parcours CFA, certification professionnelle reconnue à l’échelle internationale.

Notre Mastère est une formation ambitieuse, conforme aux grands standards internationaux. La formation fondamentale et généraliste à la finance y est prédominante. Les formations de troisième cycle à la finance se classent souvent sur la base d’une spécialisation soit vers la finance de marché soit vers la Finance d’entreprise, avec le risque que dans cette deuxième catégorie il n’y ait pas de vraie formation à la Finance , mais plutôt, à des outils dérivés de la comptabilité.

Cette division entre finance de marché et finance d’entreprise est commode, elle permet d’ordonner les disciplines. Mais elle est dangereuse en matière de formation. Une direction financière d’entreprise ne peut plus ignorer les marchés auxquels elle recourt périodiquement et sur laquelle l’entreprise est cotée, analysée et évaluée tous les jours.

Elle doit parfaitement maîtriser les produits financiers de couverture de ses risques. Les déboires connus par différentes entreprises, collectivités locales ou sociétés d’HLM dans la gestion de leurs emprunts et des contrats swap ont montré que la compétence requise n’était pas toujours là.

Mais, de la même façon, un financier de marché, un gestionnaire de portefeuilles, s’il veut comprendre le marché action, qui est au cœur du système financier, doit avoir de solides connaissances en Finance d’entreprise. Il ne faut donc rien sacrifier si l’on souhaite avoir une vraie formation à la Finance.

Deux options, finance d’entreprise et finance de marché sont néanmoins proposées, mais plutôt en fin de parcours, une fois le socle commun bien établi. La formation s’élargit même à des matières connexes ou à des matières d’environnement qui sont des compléments indispensables, comme la fiscalité et la comptabilité des groupes, la stratégie, la macroéconomie financière et l’économie bancaire.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nous acceptons des profils très différents. Bien entendu des diplômés de gestion ou d’économie, mais aussi des scientifiques, des ingénieurs par exemple voire, sous certaines conditions, des profils plus atypiques comme les juristes. Les candidatures recevables se situent à bac+5 ou à bac+4.

Nous recrutons sur dossier et sur entretien. Les candidats remplissent un dossier très détaillé et fournissent tous leurs résultats académiques depuis le bac, leurs expériences professionnelles, les évaluations obtenues dans diverses circonstances. Il arrive assez souvent, si je le juge nécessaire, que je demande les résultats du Tage Mage (ou du Gmat) à titre complémentaire.

A l’issue de l’examen de leur dossier, les étudiants présélectionnés sont conviés à un entretien. On y examine ensemble leur parcours, sa cohérence, ses faiblesses voire ses défaillances, ses réussites. Quelles sont leurs compétences en langues, en informatique ? Ils doivent ensuite me parler de leur projet, de leurs attentes, bref de ce qui les amène à se porter candidat.

Les questions principales que je me pose sont les suivantes : réussiront-ils, bien sûr, dans la formation ? Pourrons-nous construire un CV cohérent, ont-ils une personnalité, un potentiel qui leur permettra de s’insérer rapidement sur le marché du travail au niveau d’aspiration qui est le leur ? Je ne recrute que si je réponds oui avec confiance. Si je me trompe, c’est un échec, pour nous.

Comment est composé le corps enseignants ?

50% de professeurs spécialistes de la Finance, de la comptabilité des groupes. Le département Finance de l’école a été distingué par le Financial Times et a reçu une évaluation exceptionnelle de 10.

50% des intervenants sont des professionnels, venant, pour la plupart, de Paris ou de Londres.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous entretenons des relations suivies et régulières avec les grands établissements financiers implantés en France mais aussi avec les cabinets d’audit et les grands groupes. Citer certains d’entre eux serait désobliger les autres.

Nos étudiants trouvent de plus en plus de débouchés à l’international. Nos relations ne sont peut-être pas assez développées avec les compagnies d’assurance.

Nos relations sont variées, intervenants issus du monde professionnel, participation aux jurys de Thèse professionnelle ou aux jurys de fin d’année, participation à la veille sectorielle, contrats de recherche, réflexion en commun sur les stages, les besoins des entreprises, les profils de carrière.

Le « coaching » individuel des étudiants fait intervenir des professionnels de la Finance.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Le mastère a en perspective les principaux métiers de la banque de réseau et de la banque d’investissement et de financement. Mais d’autres débouchés sont apparus au fil du temps, dans le conseil, les cabinets d’audit, les directions financières d’entreprises.

La brochure du Mastère, téléchargeable à partir de notre site détaille les différents métiers. Il ne s’agit pas ici de promesses ou d’hypothétiques perspectives, mais d’un inventaire des débouchés trouvés par nos anciens étudiants, en France ou à l’international.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non pas actuellement. Mais je suis convaincu que nous avons là un potentiel en jachère, à condition de mettre en place des modalités de formation très différentes.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons un conseil scientifique qui est un conseil de veille mixte réunissant des professionnels et des professeurs de Finance. Il fait le point une fois par an, mais ses travaux sont préparés par des remarques, des contributions, des observations faites en continu.

Son activité s’oriente selon deux axes :

Quelles sont les compétences requises dans les différents métiers ? Quelles sont les innovations essentielles dans les différents secteurs de la Finance. C’est un objectif d’inventaire.

Mais il faut aller au-delà, adopter une attitude prospective. Comment se développe la Finance ? Quels en sont les champs théoriques essentiels ? Ne parler que de l’existant ne permettrait à nos diplômés que de répéter, d’imiter. Or il s’agit de les doter d’un vrai potentiel de créativité, d’innovation, pouvant remettre en cause les pratiques d’aujourd’hui, les routines sclérosantes et déplacer les frontières d’efficacité. Il faut donc discerner les composantes de formation qui devancent les pratiques d’aujourd’hui.

«Cette formation donne aux étudiants la capacité de mobiliser des connaissances disciplinaires et de les mettre en œuvre dans un cadre professionnel», Guy Laplagne, Responsable du Master 2 Métiers Bancaires, UPEC

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Métiers Bancaires ?

Ce master 2 Métiers bancaires à été créé par Madame Sylvie Diatkine, professeur de sciences économiques à la Faculté en 2001 sous forme de DESS qui a régulièrement évolué.

Il répond à plusieurs objectifs:

– La banque est un secteur dynamique qui recrute (aujourd’hui en particulier dans la banque de détail) ;

– Il existe de très nombreuses techniques à maitriser en situation professionnelle, d’où le recours renforcé aux cas pratiques et aux professionnels de la banque ;

– cette professionnalisation passe par les contrats d’apprentissage (d’où l’évolution il y 4 ans vers la formation en apprentissage au lieu de la formation initiale.

Ce Master 2 Métiers bancaires a d’abord été crée en formation initiale, puis en apprentissage en 2008 en partenariat avec le CFA SUP 2000 qui compte plusieurs milliers d’apprentis (plus important centre d’apprentissage).

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons 12 promotions.

Il s’agit d’un Master bénéficiant d’une antériorité particulièrement favorable avec une évolution permanente.

Quel est l’objectif de la formation ?

La formation est très intense et de haut niveau et prend la suite du Master 1 Banque et marchés financiers également très exigeant et très dense;

Elle prépare à différents métiers bancaires :

– chargé d’affaires entreprises (et autres clientèles comme les associations, collectivités territoriales, hôpitaux…) et chargé de clientèle professionnels (structures sociétaires) ;

– analyste crédit et analyste risque ;

– contrôle des risques: risque de non conformité, contrôle interne, audit, risque de crédit et risque de marché, gestion actif-passif, contrôle de gestion ;

– gestionnaire de middle office (en banque de détail ou de marché)

– gestionnaire de projet

La formation permet aussi de préparer à des fonctions en direction financière d’entreprise.

Cette formation donne aux étudiants la capacité de mobiliser des connaissances disciplinaires et de les mettre en œuvre dans un cadre professionnel.

La mise en application en situation professionnelle est recherchée à travers des cas pratiques.
Tous les étudiants doivent réaliser un mémoire professionnel de fin d’études ainsi qu’une activité professionnelle pendant un an.

Les étudiants doivent obligatoirement posséder un test d’anglais (TOEIC score 650 points ou TOEFL score 400 points à l’entrée du master ou en cours de master pour obtenir la validation du master 2.

Quels sont les points forts du programme ?

La formation comprend 400 heures d’enseignements les lundi et mardi de chaque semaine de début septembre à Juin.

– Dans les enseignements fondamentaux, il faut souligner les cours de mathématiques appliquées à la finance, ou d’analyse financière des établissements de crédit ou d’évaluation des entreprises ou des gestion de portefeuille ou de marchés dérivés; les cours de politique financière d’entreprise ou d’économie de l’industrie des services financiers ou de conjoncture et de marchés financiers complètent ces enseignements fondamentaux.

Le cours d’anglais financier s’appuie de manière innovante sur les autres cours dispensés; certains supports de cours, par exemple en gestion des risques des institutions financières sont faits en anglais.

– Dans les enseignements spécialisés, le cours de management bancaire vise à la fois le management des opérations avec les différentes clientèles et le management des risques opérationnels, du contrôle interne et de l’audit ainsi que du contrôle de gestion et de gestion des projets; le cours de distribution financière insiste sur les aspects stratégiques et marketing dont les méthodes commerciales et la prospection tout en insistant sur la rentabilité du centre d’affaires entreprises et la gestion des risques; plusieurs cours sont centrés sur le management des risques : gestion des risques des institutions financières, gestion actif-passif, décision de crédit, finance internationale; des cours rénovés en fiscalité des entreprises et droit bancaire viennent les compléter de façon à couvrir tous les aspects majeurs des métiers couverts par le master 2 Métiers bancaires.

Quels sont les profils des étudiants ?

Une majorité des étudiants viennent du Master 1 Banque et marchés financiers de l’université;
Les autres étudiants environ 1/3 viennent des autres universités de la région parisienne ou de la province ou de l’étranger (retour après une année à l’étranger).

Comment est composé le corps enseignants ?

Plus de la moitié du corps professoral est composé de professionnels de haut niveau et leur nombre est en cours de renforcement. Les autres intervenants sont des universitaires en économie et en gestion de la Faculté qui font un lien permanent avec la recherche.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les relations avec les entreprises s’effectuent en relation avec le CFA SUP 2000; de son côté, sous l’impulsion du Doyen Philippe Adair et de Gérard Duchene, responsable du Département d’Economie, la faculté organise des réunions d’échange avec les entreprises bancaires dès le master 1 Métiers bancaires (un « passeport apprentissage » est d’ailleurs à l’étude); des partenariats ont été noués et sont en cours de renforcement en liaison avec le Bureau d’aide à l’insertion professionnelle, notamment avec BNP Paribas qui offre par exemple des bourses d’insertion professionnelle ou LCL qui offre un couplage des stages en fin de M1 suivi de contrats d’apprentissage; plusieurs relations existent aussi avec le groupe Crédit Agricole, Société générale, BPCE (Natixis, Banque populaires et caisses d’épargne régionales), HSBC, OSEO, et d’autres institutions ; Les débouchés vers les directions financières des entreprises sont également recherchés.

Les étudiants sont guidés dans la recherche de leur contrat d’apprentissage avec une préparation spécifique et l’appui du CFA pour l’entraînement concret aux entretiens.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Plusieurs anciens sont devenus chargé d’affaires entreprises par exemple Amira OUAKLI promotion 2009-2010 ou chargé de clientèle professionnels (par exemple Carole DUBOIS promotion 2007-2008, ou analystes crédit par exemple Hanane SABER promotion 2009-2010, ou oeuvent en middle office de détail ou de banque de financement ou d’investissement (par exemple Pierre Masse promotion 2009-2010 ou Jennifer OUANOUNOU promotion 2010 2011 ou de gestion d’actifs ou dans des compagnies d’assurance (par exemple Stéphanie Mascart, promotion 2010 2011, en France ou à l’étranger (par exemple Joël BLEICHER à Hong Kong).

Une association des anciens élèves devrait voir prochainement le jour.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

La formation est réservée prioritairement à des contrats d’apprentissage sur un an; dans la limite des 25 places disponibles, quelques places sont ouvertes en formation initiale (stagiaires à temps partagé de 6 mois) et en formation continue (contrats de qualification) y compris à des étudiants en situation de handicap que nous souhaitons accueillir.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Compte tenu de l’évolution moins favorable en banque de financement et d’investissement et en gestion d’actifs, un renforcement très conséquent à été fait ces dernières années vers la banque de détail et la clientèle d’entreprises qui offre des perspectives beaucoup plus favorables et d’un positionnement élevé; des nouveaux enseignements ont donc été introduits pour renforcer la préparation opérationnelle à ces métiers (management bancaire, droit bancaire, fiscalité des entreprises, etc).

Ce renforcement va se poursuivre afin de faciliter l’insertion et la mobilité professionnelle de nos étudiants dans le temps.

Enfin, la mise en place d’un comité de perfectionnement (réunissant des enseignants, des professionnels, des personnalités et notre CFA) est en cours d’étude pour assurer plus efficacement encore cette adaptation permanente des programmes.


Diplômé en sciences politiques, en droit privé des affaires et de l’Institut technique de banque, Guy Laplagne a passé près de 35 ans dans la profession bancaire, à toutes les fonctions en agence et dans les services centraux, dont 10 ans en tant que membre de comité de direction générale (en dernier lieu en tant que directeur central du développement et de l’exploitation commerciale). Il a participé à la fusion de deux banques régionales et à la première migration sur la plate forme informatique centrale. Il a assuré différentes fonctions d’administration de sociétés pendant 5 ans.

Il est aujourd’hui Consultant bancaire en Stratégie et marketing bancaires, Gestion des risques opérationnels et contrôle interne, Organisation des back-office de détail.

De 1986 à 2002, il est intervenu à l’Institut Technique de banque et il assure depuis 2000 différents cours en université et au CNAM. Il est membre de l’ANDESE (Association nationale des Docteurs ès Sciences Economiques et en Sciences de Gestion).

Sa dernière publication, en décembre 2010, porte sur les financements de la banque de détail (financement des ménages et crédits aux professionnels et entreprises), partie IV de l’ouvrage MASTER BANQUE DE DÉTAIL aux éditions ESKA.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Inovalis : Directeur du développement

Monsieur Alain Cuenot est nommé directeur du développement au sein d’Inovalis, à ce poste depuis décembre 2012. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Stéphane Amine, président.

Il est en charge de la promotion de SCPI. Il a pour mission la conception des produits SCPI, leur référencement et leur placement auprès de banques privées d’investisseurs institutionnels et des professionnels du patrimoine et réseaux de CGPI.

Alain Cuenot, 55 ans, ISC Paris (1982), a réalisé le parcours suivant :

* 2009-NC : Finance SA Gestion privée, directeur de la distribution externe.

* 2007-2009 : La Française des placements, responsable du développement de la clientèle des professionnels du patrimoine et grands comptes.

* 1995-2007 : Edmond de Rothschild Asset Management, en charge de la création et du développement du service Partenariat.

* 1993-1995 : En poste au sein de Fleming Finance.

* NC-1993 : En poste au sein d’Aviva.

* 1983-NC : A commencé sa carrière dans l’assurance chez Axa.

Isodev : Directeur financier

Madame Clotilde Bouchet est nommée directeur financier d’Isodev, à ce poste depuis mai 2012. Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Germain Simoneau, directeur général. Elle est membre du comité exécutif.

Clotilde Bouchet, 46 ans, Senior Executive Program de l’université de Columbia (2005), master de droit des affaires de l’université Paris-Sorbonne (1988), IEP Paris (1986), a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2012 : Axa Investment Managers (Axa IM), directeur financier groupe.

* 2007-2008 : ABN Amro, directeur administratif et financier France.

* 2005-2007 : Consultant en stratégie et organisation pour CBConsult et Altime.

* 2002-2005 : Crédit agricole Asset Management (CAAM), directeur financier.

* NC-2002 : Crédit agricole, responsable stratégie et acquisitions.

* 1995-NC : Calyon (devenu Crédit agricole CIB), a assuré des fonctions au sein de l’activité Financements structurés.

Université de Toulouse : Directeur général des services

Monsieur Gilles Boucher est promu directeur général des services de l’Université de Toulouse, à ce poste depuis décembre 2012.

Gilles Boucher, IEP Aix-en-Provence (1981), a réalisé le parcours suivant :

* 2003-2012 : INP de Toulouse, directeur général des services.

* 1987-2003 : Attaché principal de l’éducation nationale.

* 1982-1987 : Attaché d’administration centrale de l’éducation nationale.

Communauté d’agglomération Versailles Grand Parc : Directeur général des services

Monsieur Olivier Berthelot est nommé directeur général des services de la Communauté d’agglomération Versailles Grand Parc, à ce poste depuis octobre 2012, en remplacement de Monsieur Alain Fauveau. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur François de Mazières, président.

Olivier Berthelot, 38 ans, MBA management du Collège des ingénieurs (2000), Ecole des Ponts (1999), Polytechnique (1994), a réalisé le parcours suivant :

* 2007-2012 : Guiraudon Guipponi Leygue Groupe (GGL Groupe), directeur général.

* 2005-2007 : Cabinet du ministre des Transports, de l’Equipement, du Tourisme et de la Mer, Dominique Perben, conseiller technique en charge de l’aviation civile.

* 2004-2005 : Cabinet du ministre de la Justice, Dominique Perben, conseiller technique en charge des investissements immobiliers.

* 2000-2004 : Direction départementale de l’Equipement de la Seine-et-Marne, adjoint puis chef du service Aménagement des grandes infrastructures.

* 1999-2000 : Crédit commercial de France (à Paris), chargé d’une mission pour le compte du Collège des ingénieurs.

* 1997-1997 : En poste au sein de la direction départementale de l’équipement des Alpes-Maritimes.

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