Est-ce que vous pouvez nous présenter l’Association de l’ESSEC Finance ?
L’association de finance de l’ESSEC a été créée en 1989 et s’est progressivement développé depuis. Quentin Prost et moi-même avons créé le club d’investissement lors du vingtième anniversaire, en 2009, considérant qu’il n’y avait pas d’organe associatif «professionnalisant» pour le secteur de la finance comme il peut y en avoir pour le conseil (avec les juniors entreprises).
Quels sont les objectifs de l’association ?
ESSEC Transaction vise à faire découvrir aux étudiants le monde de la finance et ses opportunités. L’association les aide ensuite à s’y développer un réseau et à y trouver un emploi. Bien sûr, l’aspect relationnel est important mais nous tenons aussi énormément au côté professionnalisant du club d’investissement.
Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?
Nous organisons énormément d’événements tout au long de l’année scolaire. Il peut s’agir de conférences, de tables rondes, d’afterworks, de rencontres formelles ou informelles, de voyages d’études ou de simulations de trading. Nous organisons chaque année des formations officielles chez Bloomberg et Reuters et un voyage à Londres où nous rencontrons les anciens de l’association et des grandes banques internationales.
Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?
Evidemment, le bureau de l’association veille à maintenir et développer les relations que nous avons avec les différents acteurs du milieu financier, des banques aux fonds d’investissements en passant par les intermédiaires de recrutement. Nous maintenons des relations particulièrement privilégiées avec le Crédit Suisse et Goldman Sachs à Londres et Crédit Agricole CIB et la Société Générale à Paris.
Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?
Oui, je crois que la finance reste extrêmement attractive. Cela reste aujourd’hui un secteur qui propose de nombreuses opportunités, des postes très variés, qui offre des vrais possibilités d’apprentissage, des perspectives d’évolutions et porte une attention incontestable aux talents. Le contexte actuel n’est pas ignoré pour autant, et va certainement pousser les futurs financiers à travailler différemment et à se poser de nouvelles questions. C’est en ce sens que de nombreux cours à l’ESSEC tels que le séminaire d’éthique en finance bénéficient d’un vrai engouement et sont suivis par tous les étudiants de la filière.
Quels sont les métiers de la finance populaire au sein du club ?
Le M&A ou les métiers de salles restent très populaires, auxquels s’ajoutent aujourd’hui de plus en plus des postes en asset management, et un intérêt accru vers le DCM et l’ECM. Les métiers orientés risque comme l’Actuariat connaissent également un fort regain d’intérêt, notamment à l’ESSEC ou le cursus actuariat mené par le Professeur Indjehagopian en partenariat avec l’ISUP permets d’obtenir le diplôme d’Actuaire.
Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?
Non, je ne pense pas. La crise a poussé certains étudiants qui auraient été attiré jadis par l’aspect glamour des métiers financiers à se rediriger vers ce qui les intéressent vraiment; Quant aux autres, ils ne sont pas freinés par les difficultés de certains grands groupes en France et cherchent volontiers à s’expatrier dans des zones plus dynamiques comme l’Asie du Sud-Est où l’école bénéficie d’un certain rayonnement de part le campus à Singapour.
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