Le secteur financier contribue activement aux actions solidaires dans le cadre de la responsabilité sociale des entreprises.
Les acteurs du monde financier sont très présents dans le champ de la solidarité. Au-delà du soutien monétaire, le secteur met à profit le bon niveau académique de ses collaborateurs pour proposer du mécénat de compétences. Société Générale s’est ainsi engagée, dès son démarrage, aux côtés de Probonolab, un
dispositif qui mobilise des professionnels volontaires pour conseiller des associations d’utilité sociale. La banque a aussi lancé en 2013 un programme d’éducation financière, en partenariat avec l’association de prévention du surendettement Cresus. « Un certain nombre de salariés se sentaient attaqués dans leur image de banquier et ont souhaité renverser la vapeur, endosser un rôle pédagogique, partager leurs connaissances en matière de gestion de budget », explique Cécile Jouenne-Lanne, directrice de la citoyenneté du groupe.
La crise et les scandales n’ont pas manqué d’écorner l’image du secteur financier ces dernières années. Si l’engagement solidaire de la plupart des entreprises est antérieur à 2008, il permet de remotiver les collaborateurs dans ce contexte nouveau. « J’attache de l’importance à ce que mon employeur s’engage dans des actions solidaires et m’encourage à y participer. Cela ne me conviendrait pas de travailler pour une entreprise qui poursuit uniquement des objectifs financiers », assure Jean-Baptiste Renaudin, responsable des crédits aux particuliers et assurances emprunteurs chez Société Générale. Depuis huit ans, il est parrain pour l’association « Nos quartiers ont du talent ». « Il s’agit de remotiver la jeune personne en recherche d’emploi. Parfois de l’aider à rédiger son CV, lui ouvrir son carnet d’adresses », explique cet homme de 45 ans qui a aussi rejoint le comité de sélection de la fondation du groupe, soutien des associations engagées dans l’insertion professionnelle.
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