«Notre Mastère est une formation ambitieuse, conforme aux grands standards internationaux», Jean-Claude Gabillon, Responsable du Mastère Spécialisé Banque et Ingénierie Financière, ESC Toulouse

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Mastère Spécialisé Banque et Ingénierie Financière ?

Le Mastère Spécialisé Banque et Ingénierie Financière a été créé en 1992. Nous en sommes donc à la 21ème promotion. Depuis l’origine, le Mastère a, bien entendu, évolué, sans remettre en cause les grands principes qui avaient présidé à sa création. L’association des anciens s’est évidemment étoffée au fil du temps.

Quel est l’objectif de la formation ?

Il y a un objectif prioritaire et central de court terme : l’intégration professionnelle rapide dans des postes qui correspondent à la formation.

Il y a un autre objectif, à plus long terme, mais tout aussi essentiel : former des cadres compétents, dotés d’une capacité d’innovation parce qu’ils s’appuient sur une connaissance solide de leur discipline de base qui est la Finance.

Il importe donc de ne pas enseigner des recettes, mais une formation fondamentale cohérente afin de préparer des carrières évolutives.

Quels sont les points forts du programme ?

Deux caractéristiques me semblent essentielles :

C’est une formation à finalité professionnelle qui se situe au terme du parcours de formation des étudiants et qui vise à obtenir leur rapide insertion professionnelle. Nous ne sacrifions pas les fondamentaux théoriques importants en Finance mais nous développons les exercices, les cas pratiques, les situations dans lesquelles l’étudiant doit mobiliser ses connaissances afin de traiter au mieux un problème concret qui ne correspond pas toujours à l’épure théorique.

Nous faisons intervenir de nombreux professionnels dans des séminaires de fin de module ou dans des cours qu’ils prennent totalement en charge. Nous avons une véritable salle des marchés, dotée de bases de données professionnelles qui permettent différents exercices de simulation.

Au-delà des connaissances et des compétences nous cherchons à ce que nos étudiants assimilent la culture et les exigences de l’entreprise, adoptent une attitude professionnelle. Ils bénéficient d’un coaching individualisé de la part de professionnels du recrutement.

Ce qui a été notre démarche, lors de la création du Mastère, le demeure. Très souvent les établissements d’enseignement partent de leurs ressources. Quels sont nos enseignants, que souhaitent-ils enseigner ? Combinons leurs compétences afin de construire le programme le plus cohérent possible. Nous faisons l’inverse. Nous partons de nos cibles d’emploi, des compétences qu’elles requièrent. Nous bâtissons le programme qui nous semble répondre au mieux à ces exigences et nous cherchons ensuite les compétences d’enseignement nécessaires, en interne ou en externe.

Afin de renforcer cette dimension « professionnalisante » nous disposons d’une salle des marchés et nous préparons nos étudiants au certificat de qualification Bloomberg. Les étudiants passent également le certificat AMF indispensable, sur le marché français, pour exercer certains métiers de la Finance. Nous soutenons aussi le parcours CFA, certification professionnelle reconnue à l’échelle internationale.

Notre Mastère est une formation ambitieuse, conforme aux grands standards internationaux. La formation fondamentale et généraliste à la finance y est prédominante. Les formations de troisième cycle à la finance se classent souvent sur la base d’une spécialisation soit vers la finance de marché soit vers la Finance d’entreprise, avec le risque que dans cette deuxième catégorie il n’y ait pas de vraie formation à la Finance , mais plutôt, à des outils dérivés de la comptabilité.

Cette division entre finance de marché et finance d’entreprise est commode, elle permet d’ordonner les disciplines. Mais elle est dangereuse en matière de formation. Une direction financière d’entreprise ne peut plus ignorer les marchés auxquels elle recourt périodiquement et sur laquelle l’entreprise est cotée, analysée et évaluée tous les jours.

Elle doit parfaitement maîtriser les produits financiers de couverture de ses risques. Les déboires connus par différentes entreprises, collectivités locales ou sociétés d’HLM dans la gestion de leurs emprunts et des contrats swap ont montré que la compétence requise n’était pas toujours là.

Mais, de la même façon, un financier de marché, un gestionnaire de portefeuilles, s’il veut comprendre le marché action, qui est au cœur du système financier, doit avoir de solides connaissances en Finance d’entreprise. Il ne faut donc rien sacrifier si l’on souhaite avoir une vraie formation à la Finance.

Deux options, finance d’entreprise et finance de marché sont néanmoins proposées, mais plutôt en fin de parcours, une fois le socle commun bien établi. La formation s’élargit même à des matières connexes ou à des matières d’environnement qui sont des compléments indispensables, comme la fiscalité et la comptabilité des groupes, la stratégie, la macroéconomie financière et l’économie bancaire.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nous acceptons des profils très différents. Bien entendu des diplômés de gestion ou d’économie, mais aussi des scientifiques, des ingénieurs par exemple voire, sous certaines conditions, des profils plus atypiques comme les juristes. Les candidatures recevables se situent à bac+5 ou à bac+4.

Nous recrutons sur dossier et sur entretien. Les candidats remplissent un dossier très détaillé et fournissent tous leurs résultats académiques depuis le bac, leurs expériences professionnelles, les évaluations obtenues dans diverses circonstances. Il arrive assez souvent, si je le juge nécessaire, que je demande les résultats du Tage Mage (ou du Gmat) à titre complémentaire.

A l’issue de l’examen de leur dossier, les étudiants présélectionnés sont conviés à un entretien. On y examine ensemble leur parcours, sa cohérence, ses faiblesses voire ses défaillances, ses réussites. Quelles sont leurs compétences en langues, en informatique ? Ils doivent ensuite me parler de leur projet, de leurs attentes, bref de ce qui les amène à se porter candidat.

Les questions principales que je me pose sont les suivantes : réussiront-ils, bien sûr, dans la formation ? Pourrons-nous construire un CV cohérent, ont-ils une personnalité, un potentiel qui leur permettra de s’insérer rapidement sur le marché du travail au niveau d’aspiration qui est le leur ? Je ne recrute que si je réponds oui avec confiance. Si je me trompe, c’est un échec, pour nous.

Comment est composé le corps enseignants ?

50% de professeurs spécialistes de la Finance, de la comptabilité des groupes. Le département Finance de l’école a été distingué par le Financial Times et a reçu une évaluation exceptionnelle de 10.

50% des intervenants sont des professionnels, venant, pour la plupart, de Paris ou de Londres.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous entretenons des relations suivies et régulières avec les grands établissements financiers implantés en France mais aussi avec les cabinets d’audit et les grands groupes. Citer certains d’entre eux serait désobliger les autres.

Nos étudiants trouvent de plus en plus de débouchés à l’international. Nos relations ne sont peut-être pas assez développées avec les compagnies d’assurance.

Nos relations sont variées, intervenants issus du monde professionnel, participation aux jurys de Thèse professionnelle ou aux jurys de fin d’année, participation à la veille sectorielle, contrats de recherche, réflexion en commun sur les stages, les besoins des entreprises, les profils de carrière.

Le « coaching » individuel des étudiants fait intervenir des professionnels de la Finance.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Le mastère a en perspective les principaux métiers de la banque de réseau et de la banque d’investissement et de financement. Mais d’autres débouchés sont apparus au fil du temps, dans le conseil, les cabinets d’audit, les directions financières d’entreprises.

La brochure du Mastère, téléchargeable à partir de notre site détaille les différents métiers. Il ne s’agit pas ici de promesses ou d’hypothétiques perspectives, mais d’un inventaire des débouchés trouvés par nos anciens étudiants, en France ou à l’international.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non pas actuellement. Mais je suis convaincu que nous avons là un potentiel en jachère, à condition de mettre en place des modalités de formation très différentes.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons un conseil scientifique qui est un conseil de veille mixte réunissant des professionnels et des professeurs de Finance. Il fait le point une fois par an, mais ses travaux sont préparés par des remarques, des contributions, des observations faites en continu.

Son activité s’oriente selon deux axes :

Quelles sont les compétences requises dans les différents métiers ? Quelles sont les innovations essentielles dans les différents secteurs de la Finance. C’est un objectif d’inventaire.

Mais il faut aller au-delà, adopter une attitude prospective. Comment se développe la Finance ? Quels en sont les champs théoriques essentiels ? Ne parler que de l’existant ne permettrait à nos diplômés que de répéter, d’imiter. Or il s’agit de les doter d’un vrai potentiel de créativité, d’innovation, pouvant remettre en cause les pratiques d’aujourd’hui, les routines sclérosantes et déplacer les frontières d’efficacité. Il faut donc discerner les composantes de formation qui devancent les pratiques d’aujourd’hui.

«Cette formation donne aux étudiants la capacité de mobiliser des connaissances disciplinaires et de les mettre en œuvre dans un cadre professionnel», Guy Laplagne, Responsable du Master 2 Métiers Bancaires, UPEC

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Métiers Bancaires ?

Ce master 2 Métiers bancaires à été créé par Madame Sylvie Diatkine, professeur de sciences économiques à la Faculté en 2001 sous forme de DESS qui a régulièrement évolué.

Il répond à plusieurs objectifs:

– La banque est un secteur dynamique qui recrute (aujourd’hui en particulier dans la banque de détail) ;

– Il existe de très nombreuses techniques à maitriser en situation professionnelle, d’où le recours renforcé aux cas pratiques et aux professionnels de la banque ;

– cette professionnalisation passe par les contrats d’apprentissage (d’où l’évolution il y 4 ans vers la formation en apprentissage au lieu de la formation initiale.

Ce Master 2 Métiers bancaires a d’abord été crée en formation initiale, puis en apprentissage en 2008 en partenariat avec le CFA SUP 2000 qui compte plusieurs milliers d’apprentis (plus important centre d’apprentissage).

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons 12 promotions.

Il s’agit d’un Master bénéficiant d’une antériorité particulièrement favorable avec une évolution permanente.

Quel est l’objectif de la formation ?

La formation est très intense et de haut niveau et prend la suite du Master 1 Banque et marchés financiers également très exigeant et très dense;

Elle prépare à différents métiers bancaires :

– chargé d’affaires entreprises (et autres clientèles comme les associations, collectivités territoriales, hôpitaux…) et chargé de clientèle professionnels (structures sociétaires) ;

– analyste crédit et analyste risque ;

– contrôle des risques: risque de non conformité, contrôle interne, audit, risque de crédit et risque de marché, gestion actif-passif, contrôle de gestion ;

– gestionnaire de middle office (en banque de détail ou de marché)

– gestionnaire de projet

La formation permet aussi de préparer à des fonctions en direction financière d’entreprise.

Cette formation donne aux étudiants la capacité de mobiliser des connaissances disciplinaires et de les mettre en œuvre dans un cadre professionnel.

La mise en application en situation professionnelle est recherchée à travers des cas pratiques.
Tous les étudiants doivent réaliser un mémoire professionnel de fin d’études ainsi qu’une activité professionnelle pendant un an.

Les étudiants doivent obligatoirement posséder un test d’anglais (TOEIC score 650 points ou TOEFL score 400 points à l’entrée du master ou en cours de master pour obtenir la validation du master 2.

Quels sont les points forts du programme ?

La formation comprend 400 heures d’enseignements les lundi et mardi de chaque semaine de début septembre à Juin.

– Dans les enseignements fondamentaux, il faut souligner les cours de mathématiques appliquées à la finance, ou d’analyse financière des établissements de crédit ou d’évaluation des entreprises ou des gestion de portefeuille ou de marchés dérivés; les cours de politique financière d’entreprise ou d’économie de l’industrie des services financiers ou de conjoncture et de marchés financiers complètent ces enseignements fondamentaux.

Le cours d’anglais financier s’appuie de manière innovante sur les autres cours dispensés; certains supports de cours, par exemple en gestion des risques des institutions financières sont faits en anglais.

– Dans les enseignements spécialisés, le cours de management bancaire vise à la fois le management des opérations avec les différentes clientèles et le management des risques opérationnels, du contrôle interne et de l’audit ainsi que du contrôle de gestion et de gestion des projets; le cours de distribution financière insiste sur les aspects stratégiques et marketing dont les méthodes commerciales et la prospection tout en insistant sur la rentabilité du centre d’affaires entreprises et la gestion des risques; plusieurs cours sont centrés sur le management des risques : gestion des risques des institutions financières, gestion actif-passif, décision de crédit, finance internationale; des cours rénovés en fiscalité des entreprises et droit bancaire viennent les compléter de façon à couvrir tous les aspects majeurs des métiers couverts par le master 2 Métiers bancaires.

Quels sont les profils des étudiants ?

Une majorité des étudiants viennent du Master 1 Banque et marchés financiers de l’université;
Les autres étudiants environ 1/3 viennent des autres universités de la région parisienne ou de la province ou de l’étranger (retour après une année à l’étranger).

Comment est composé le corps enseignants ?

Plus de la moitié du corps professoral est composé de professionnels de haut niveau et leur nombre est en cours de renforcement. Les autres intervenants sont des universitaires en économie et en gestion de la Faculté qui font un lien permanent avec la recherche.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les relations avec les entreprises s’effectuent en relation avec le CFA SUP 2000; de son côté, sous l’impulsion du Doyen Philippe Adair et de Gérard Duchene, responsable du Département d’Economie, la faculté organise des réunions d’échange avec les entreprises bancaires dès le master 1 Métiers bancaires (un « passeport apprentissage » est d’ailleurs à l’étude); des partenariats ont été noués et sont en cours de renforcement en liaison avec le Bureau d’aide à l’insertion professionnelle, notamment avec BNP Paribas qui offre par exemple des bourses d’insertion professionnelle ou LCL qui offre un couplage des stages en fin de M1 suivi de contrats d’apprentissage; plusieurs relations existent aussi avec le groupe Crédit Agricole, Société générale, BPCE (Natixis, Banque populaires et caisses d’épargne régionales), HSBC, OSEO, et d’autres institutions ; Les débouchés vers les directions financières des entreprises sont également recherchés.

Les étudiants sont guidés dans la recherche de leur contrat d’apprentissage avec une préparation spécifique et l’appui du CFA pour l’entraînement concret aux entretiens.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Plusieurs anciens sont devenus chargé d’affaires entreprises par exemple Amira OUAKLI promotion 2009-2010 ou chargé de clientèle professionnels (par exemple Carole DUBOIS promotion 2007-2008, ou analystes crédit par exemple Hanane SABER promotion 2009-2010, ou oeuvent en middle office de détail ou de banque de financement ou d’investissement (par exemple Pierre Masse promotion 2009-2010 ou Jennifer OUANOUNOU promotion 2010 2011 ou de gestion d’actifs ou dans des compagnies d’assurance (par exemple Stéphanie Mascart, promotion 2010 2011, en France ou à l’étranger (par exemple Joël BLEICHER à Hong Kong).

Une association des anciens élèves devrait voir prochainement le jour.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

La formation est réservée prioritairement à des contrats d’apprentissage sur un an; dans la limite des 25 places disponibles, quelques places sont ouvertes en formation initiale (stagiaires à temps partagé de 6 mois) et en formation continue (contrats de qualification) y compris à des étudiants en situation de handicap que nous souhaitons accueillir.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Compte tenu de l’évolution moins favorable en banque de financement et d’investissement et en gestion d’actifs, un renforcement très conséquent à été fait ces dernières années vers la banque de détail et la clientèle d’entreprises qui offre des perspectives beaucoup plus favorables et d’un positionnement élevé; des nouveaux enseignements ont donc été introduits pour renforcer la préparation opérationnelle à ces métiers (management bancaire, droit bancaire, fiscalité des entreprises, etc).

Ce renforcement va se poursuivre afin de faciliter l’insertion et la mobilité professionnelle de nos étudiants dans le temps.

Enfin, la mise en place d’un comité de perfectionnement (réunissant des enseignants, des professionnels, des personnalités et notre CFA) est en cours d’étude pour assurer plus efficacement encore cette adaptation permanente des programmes.


Diplômé en sciences politiques, en droit privé des affaires et de l’Institut technique de banque, Guy Laplagne a passé près de 35 ans dans la profession bancaire, à toutes les fonctions en agence et dans les services centraux, dont 10 ans en tant que membre de comité de direction générale (en dernier lieu en tant que directeur central du développement et de l’exploitation commerciale). Il a participé à la fusion de deux banques régionales et à la première migration sur la plate forme informatique centrale. Il a assuré différentes fonctions d’administration de sociétés pendant 5 ans.

Il est aujourd’hui Consultant bancaire en Stratégie et marketing bancaires, Gestion des risques opérationnels et contrôle interne, Organisation des back-office de détail.

De 1986 à 2002, il est intervenu à l’Institut Technique de banque et il assure depuis 2000 différents cours en université et au CNAM. Il est membre de l’ANDESE (Association nationale des Docteurs ès Sciences Economiques et en Sciences de Gestion).

Sa dernière publication, en décembre 2010, porte sur les financements de la banque de détail (financement des ménages et crédits aux professionnels et entreprises), partie IV de l’ouvrage MASTER BANQUE DE DÉTAIL aux éditions ESKA.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Inovalis : Directeur du développement

Monsieur Alain Cuenot est nommé directeur du développement au sein d’Inovalis, à ce poste depuis décembre 2012. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Stéphane Amine, président.

Il est en charge de la promotion de SCPI. Il a pour mission la conception des produits SCPI, leur référencement et leur placement auprès de banques privées d’investisseurs institutionnels et des professionnels du patrimoine et réseaux de CGPI.

Alain Cuenot, 55 ans, ISC Paris (1982), a réalisé le parcours suivant :

* 2009-NC : Finance SA Gestion privée, directeur de la distribution externe.

* 2007-2009 : La Française des placements, responsable du développement de la clientèle des professionnels du patrimoine et grands comptes.

* 1995-2007 : Edmond de Rothschild Asset Management, en charge de la création et du développement du service Partenariat.

* 1993-1995 : En poste au sein de Fleming Finance.

* NC-1993 : En poste au sein d’Aviva.

* 1983-NC : A commencé sa carrière dans l’assurance chez Axa.

Isodev : Directeur financier

Madame Clotilde Bouchet est nommée directeur financier d’Isodev, à ce poste depuis mai 2012. Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Germain Simoneau, directeur général. Elle est membre du comité exécutif.

Clotilde Bouchet, 46 ans, Senior Executive Program de l’université de Columbia (2005), master de droit des affaires de l’université Paris-Sorbonne (1988), IEP Paris (1986), a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2012 : Axa Investment Managers (Axa IM), directeur financier groupe.

* 2007-2008 : ABN Amro, directeur administratif et financier France.

* 2005-2007 : Consultant en stratégie et organisation pour CBConsult et Altime.

* 2002-2005 : Crédit agricole Asset Management (CAAM), directeur financier.

* NC-2002 : Crédit agricole, responsable stratégie et acquisitions.

* 1995-NC : Calyon (devenu Crédit agricole CIB), a assuré des fonctions au sein de l’activité Financements structurés.

Université de Toulouse : Directeur général des services

Monsieur Gilles Boucher est promu directeur général des services de l’Université de Toulouse, à ce poste depuis décembre 2012.

Gilles Boucher, IEP Aix-en-Provence (1981), a réalisé le parcours suivant :

* 2003-2012 : INP de Toulouse, directeur général des services.

* 1987-2003 : Attaché principal de l’éducation nationale.

* 1982-1987 : Attaché d’administration centrale de l’éducation nationale.

Communauté d’agglomération Versailles Grand Parc : Directeur général des services

Monsieur Olivier Berthelot est nommé directeur général des services de la Communauté d’agglomération Versailles Grand Parc, à ce poste depuis octobre 2012, en remplacement de Monsieur Alain Fauveau. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur François de Mazières, président.

Olivier Berthelot, 38 ans, MBA management du Collège des ingénieurs (2000), Ecole des Ponts (1999), Polytechnique (1994), a réalisé le parcours suivant :

* 2007-2012 : Guiraudon Guipponi Leygue Groupe (GGL Groupe), directeur général.

* 2005-2007 : Cabinet du ministre des Transports, de l’Equipement, du Tourisme et de la Mer, Dominique Perben, conseiller technique en charge de l’aviation civile.

* 2004-2005 : Cabinet du ministre de la Justice, Dominique Perben, conseiller technique en charge des investissements immobiliers.

* 2000-2004 : Direction départementale de l’Equipement de la Seine-et-Marne, adjoint puis chef du service Aménagement des grandes infrastructures.

* 1999-2000 : Crédit commercial de France (à Paris), chargé d’une mission pour le compte du Collège des ingénieurs.

* 1997-1997 : En poste au sein de la direction départementale de l’équipement des Alpes-Maritimes.

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«Former des spécialistes du diagnostic patrimonial, c’est-à-dire des professionnels capables de réaliser un véritable bilan patrimonial», Michel Leroy, Responsable du Master 2 Ingénierie du Patrimoine, Université Toulouse 1 – Capitole

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Ingénierie du Patrimoine?

Le master 2 Ingénierie du patrimoine a été créé en 2000 et a accueilli sa première promotion en 2001. Il s’agissait de compléter l’offre de formation de l’Université qui ne présentait alors aucune formation spécialement dédiée à la gestion de patrimoine. Il convient de souligner que la formation est,  depuis 2004, proposée à distance (FOAD : Formation Ouverte A Distance) avec comme responsable pédagogique Moussa Thioye.

Combien avez-vous de promotions ?

Le Master 2 Ingénierie du patrimoine en formation initiale existe depuis 2001. Il a donc accueilli en septembre 2012 sa 12ème promotion. Le diplôme existe également en formation continue depuis 2010 et en formation à distance depuis 2004 (à raison d’une promotion par an).

Quel est l’objectif de la formation ?

Le master 2 Ingénierie du patrimoine (en formation initiale, en formation continue et en formation à distance) a pour objectif de former des spécialistes du diagnostic patrimonial, c’est-à-dire des professionnels capables de réaliser un véritable bilan patrimonial. Les étudiants sont donc formés sur les différents aspects de l’analyse patrimoniale (analyse juridique, fiscale, sociale et financière) ainsi que sur la dimension commerciale des fonctions auxquelles ils aspirent.

Quels sont les points forts du programme ?

Le Master 2 (en formation initiale, en formation continue ainsi qu’en formation à distance) dispense des cours fondamentaux du droit du patrimoine, de la construction d’allocation d’actif et de la protection sociale. Les étudiants du Master en formation initiale et en formation continue sont également formés à  l’apprentissage des techniques de l’analyse patrimoniale. Ainsi les étudiants sont évalués sur des études de cas et sur un bilan patrimonial.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants viennent pour l’essentiel  de Masters 1 en droit, et en particulier de Master 1 notarial. Le Master 2 en formation accueille des professionnels ayant minimum un titre Master 1 et une expérience professionnelle. La qualité de l’expérience professionnelle peut pallier l’absence de diplômes suffisants. Il en est de même pour le diplôme en FOAD (il est très fréquent, ici, de rencontrer des étudiants finançant eux-mêmes la reprise de leurs études, avec pour objectif une évolution de leur carrière – généralement au sein d’établissements bancaires – ou une reconversion professionnelle).

Comment est composé le corps enseignants ?

Il est composé (en particulier pour le M II en formation initiale et en formation continue) d’universitaires de renom [de l’Université de Toulouse I, mais aussi d’autres Universités : interviennent ainsi les directeurs du M II ingénierie du patrimoine de Rennes, de Strasbourg, de Dauphine, etc.] et de praticiens  confirmés de la gestion de patrimoine.

Quelles sont  vos relations avec les entreprises ?

Elles sont excellentes, car de nombreux professionnels interviennent dans le Master 2 dont la qualité est nationalement reconnue. En revanche, le service FOAD n’a pas, distinctement, de relation avec les entreprises puisqu’un service est dédié à cela pour tout l’établissement.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Le taux d’intégration des jeunes est très bon chaque année (plus de 66 % des jeunes ont trouvé un emploi avant la fin de leur stage de quatre mois minimum) Ils deviennent soit gestionnaire de patrimoine junior dans un réseau bancaire ou d’assurance, soit ils travaillent pour des gestionnaires de patrimoine indépendants.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Les modifications que le programme  a connues depuis  l’origine du diplôme trouvent leur origine à la fois dans  les propositions du corps professoral et des partenaires et dans les différentes évolutions du métier, du contexte économique et, surtout, de la législation depuis 2001.