Est-ce que vous pouvez nous présenter Kelly Services ?
L’intérim a été créé aux Etats-Unis en 1946 par notre fondateur William Russel Kelly. Depuis nos activités se sont développées et diversifiées pour proposer des contrats en intérim, CDI, CDD et des solutions d’externalisations RH. Kelly s’est implanté en France en 1972 et y a créé sa première division spécialisée en Finance en 2000.
Kelly Finance compte aujourd’hui 6 bureaux en France (Lille, Lyon, Paris) dont deux bureaux spécialisés en Banque et Assurance à Paris.
Quelles sont les spécialités du cabinet ? Combien de consultants ?
Le cabinet intervient sur de nombreux domaines : Banque et finance de marché, Assurance, Audit, Paie, Comptabilité, Crédit management, Contrôle de gestion, Expertise comptable… Chaque consultant possède un diplôme en Finance et/ ou une expérience professionnelle dans le secteur. De ce fait, ils peuvent appréhender au mieux les problématiques des candidats et les besoins des clients.
Quels types de relations développez-vous avec les candidats que vous rencontrez pour vos clients ?
Nous travaillons parfois depuis de nombreuses années avec les mêmes candidats : nous connaissons précisément leurs compétences techniques et participons à l’évolution de leur carrière en faisant évoluer les missions sur lesquelles ils interviennent. Cette relation de confiance est particulièrement importante pour fidéliser les candidats.
Qui sont vos clients en France ?
La finance d’entreprise concerne toutes les structures ; nous sommes donc amenés à travailler avec des entreprises issues de tous secteurs d’activités et de toutes tailles. Nos principaux clients travaillent dans les secteurs de la Banque et l’Assurance, la Pharma, les Sociétés de gestion ou établissements de crédits, l’Expertise comptable, des sociétés spécialisées en IT ou analyse financière, la Grande distribution, l’Industrie, …
Quelles sont les tendances actuelles du recrutement en banque, finance, assurance ?
Comme pour beaucoup de secteurs, la Finance tourne au ralenti : le marché est peu dynamique, ce qui est très inhabituel, compte tenu de la période de clôture et de déclaration sociale. En ce qui concerne l’Assurance, le secteur a du mal à attirer les candidats car il est considéré, à tort, comme peu dynamique. Néanmoins, le secteur continue de recruter et devrait continuer encore dans les années à venir. De nombreux départs à la retraite sont prévus dans les 5 ans à venir notamment sur des postes de cadres.
En ce qui concerne le secteur de la Banque, malgré le gel des embauches, les grands groupes continuent de recruter des intérimaires. Nous plaçons de nombreux gestionnaires back office bilingue anglais. Dans le même temps, nous rencontrons des difficultés pour recruter des profils Comptable OPCVM, Gestionnaire Crédits Documentaires, Comptable Bancaire Réglementaire.
Est-ce que vous avez vu émerger de nouveaux métiers en banque, finance, assurance ces dernières années ? Si oui lesquels ?
Depuis la crise financière, certains métiers sont devenus obligatoires dans les banques et sociétés de gestion notamment le poste de Responsable Conformité et Contrôle Interne qui requiert une certification de l’AMF. Avec ces contraintes réglementaires, de nouveaux métiers connexes se sont créés : Analyste KYC, Gestionnaire Lutte anti blanchiment, Chargé de conformité, Compliance Officer… D’autres postes en parallèle se sont développés comme les actuaires qui sont des mathématiciens de haut niveau intervenant dans de nombreux secteurs : tarification, inventaire, solvabilité…
Est-ce que vous avez des conseils à donner aux candidats qui hésiteraient à changer d’employeur dans le contexte actuel ?
Cela fait 5 ans que nous évoluons dans un contexte difficile. Il reste néanmoins de très belles opportunités. Il faut savoir se poser les bonnes questions et mesurer les risques. Certaines personnes restent attachées à leur poste car il y a une peur de l’inconnu et une peur encore plus grande de ne pas retrouver un poste en CDI en adéquation avec ses attentes.
Finalement c’est surtout la crainte de perdre un certain « confort « (on connaît l’équipe, le travail…) qui empêche les candidats de se lancer. Mais cela implique également de s’enfermer dans une routine et perdre peu à peu l’intérêt pour son poste de travail. Il ne faut pas hésiter à changer d’employeur si le poste est intéressant, le plus important est d’être épanoui dans son travail et cela passe généralement de nouveaux défis à relever, un nouvel environnement, des méthodes de travail différentes….
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