Isabelle Gauthier, Promotion 2008, Ingénieur Patrimonial, BG2C FINANCES Les cours couvrent le spectre de la gestion de patrimoine en son entier.
Qu’avez-vous pensé des cours (contenu des programmes, diversité) ?
Les cours couvrent le spectre de la gestion de patrimoine en son entier. L’univers de la gestion de patrimoine est dévoilé dans sa globalité, de l’immobilier (promotion, expertise) à la finance (techniques de gestion de portefeuille) en passant par les grands crus ou la gestion de patrimoine des personnes protégées.
Le cursus fait la part belle à la société civile, outil incontournable de la gestion patrimoniale. A l’époque, le cours était assuré par une spécialiste de la société civile, Catherine Houlette Bizé, auteur d’un ouvrage de référence sur la question.
Les cours offrent en outre l’avantage d’être très concrets, car dispensés, pour grande partie, par des professionnels de la gestion de patrimoine, qui sont vraiment sur le terrain. Cela apporte une dimension très pratique aux cours.
Autre particularité : le cursus mélange jeunes étudiants et professionnels du patrimoine, revenus sur les bancs de l’école pour valider leurs acquis professionnels (environ 40 jeunes et 20 professionnels). Ce métissage est particulièrement bénéfique, tant sur le plan relationnel qu’au niveau de la qualité de la formation. Chacun échange et apporte sa touche personnelle, qui bénéficie à tous.
Comment évaluez-vous la qualité des intervenants ?
J’ai déjà un peu défloré le sujet ci-dessus. L’IMPI a su s’entourer de professionnels reconnus dans leur domaine d’intervention, tellement passionnés par leur métier qu’ils rendent leur sujet passionnant pour les étudiants.
De Martin Hoesli, fondateur de la méthode hédoniste en expertise immobilière, à Jacques Lumbroso, expert immobilier près de Cour d’appel, en passant par Laurent Serra, « vrai » gérant de fonds ou encore Michèle Zeffel, formidable notaire à Bordeaux…Ou encore Sébastien Donati, et son cours sur le démembrement…Il y a tant de références qu’on ne peut toutes les citer…
Est-ce que ma formation m’a bien préparée à mon métier actuel ?
Je vais répondre par un oui franc.
Comme les autres formations de GP, elle permet de mettre en place et de consolider les bases.
Mais au-delà, elle m’a éveillé à beaucoup de sujets dont j’ignorais tout, par petites touches, suffisamment pour me donner envie d’approfondir les points évoqués.
Sa dimension très concrète m’a permis de me sentir dans mon élément dès mon embauche, ce qu’une formation plus universitaire ne permet pas forcément (ah, l’angoisse de la première déclaration d’ISF…).
Autre plus qui me semble propre à l’IMPI : cette formation permet de distinguer entre tous les acteurs de la gestion de patrimoine qui fait quoi, quelle est la différence entre la GP bancaire, en tant que salarié d’un assureur, banquier privé, CGPI, etc. Pas mal de cours sont consacrés aux différents statuts, avec leurs avantages et leurs inconvénients.
Si vous êtes conseiller en patrimoine dans une banque à Bergerac, vous ne ferez pas la même chose que le banquier privé d’un établissement genevois. Et vous n’aurez pas non plus la même rémunération. Il n’y a pas de hiérarchie entre les différents statuts, l’important est de savoir comment on veut exercer son métier.