Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Finance d’Entreprise ?
La spécialité « Finance d’entreprise », en formation initiale seulement, fournit aux étudiants des moyens techniques et des connaissances générales leur permettant de faire de l’analyse financière, de prendre des décisions stratégiques (haut de bilan) et de gérer des opérations cycliques (bas de bilan).
Quel est l’objectif de la formation ?
Concrètement, l’étudiant finissant pourra se prévaloir d’une compétence portant sur : La gestion d’actif examinée sous l’angle de la stratégie, de la rentabilité et du risque ;
Le financement structurel (modalités de couverture des emplois et conséquences sur le coût du capital, la valeur et les risques encourus) ;
Les techniques de contrôle des risques (couverture, gestion interne, sauvegarde) et de la trésorerie (management et politique de redistribution via les dividendes ou les rachats) ;
L’évaluation d’entreprises et les montages financiers stratégiques : opérations publiques (introduction en bourse, OPA, OPE, OPR…), méthodes directes et indirectes de valorisation des capitaux propres, capital développement et LBO… ;
La consolidation comptable, les normes internationales (IFRS), le commissariat aux comptes et l’audit.
Quels sont les points forts du programme ?
Le cursus proposé permet d’acquérir des compétences transversales à la fois dans la finance proprement dite avec des connaissances complémentaires sur les marchés et les produits financiers, ou sur la banque, et aux frontières de la finance d’entreprise (stratégie, comptabilité, droit des sociétés…).
La plupart des cours importants sont adossés à des cas pratiques ou à des projets qui permettent à l’étudiant d’être en situation concrète de gestion d’entreprise. Par exemple, des prix d’offre, lors d’opérations publiques (OPA, OPE, garanties de cours…), sont reconstitués à partir des documents déposés auprès de l’autorité des marchés financiers.
Quels sont les profils des étudiants ?
Pour beaucoup d’entre eux, les étudiants viennent de la première année du master finance de l’IAE de Toulouse. Dans le cadre de cette première année, les étudiants acquièrent un socle de connaissances basiques en finance d’entreprise et de marché tout comme des méthodes quantitatives qui les préparent à bien suivre les enseignements plus avancés de la deuxième année du master. S’inscrivent également dans cette spécialité des étudiants ayant suivi un cursus économique et des diplômés d’écoles de commerce.
Comment est composé le corps enseignants ?
Les enseignements sont assurés par une équipe internationale de professeurs réputés, ayant exercé sur des sites prestigieux (London Business School, University of Oxford, Georgia State University…), et de professionnels de grandes institutions financières ou pratiquant une activité de consultant.
Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?
Les étudiants titulaires d’un master « finance d’entreprise » travaillent dans les banques, les cabinets d’études, les directions financières d’entreprise, les secrétariats généraux de groupe ou encore les sociétés d’investissement et de capital risque.
Les intitulés habituels de poste sont : analyste financier, contrôleur financier ou de gestion, chargé d’affaires Entreprises, gestionnaire de portefeuille, spécialiste en fusions-acquisitions, trésorier d’entreprise… Une enquête récemment publiée par le SUIO de Toulouse nous dit que le revenu annuel brut se situe entre 25 000 € et 45 000 €.
Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?
Lors de chaque délibération, un conseil de perfectionnement est réuni. Il fait le bilan des décisions déjà prises pour parfaire le cursus et évalue le programme de l’année en cours. Des propositions sont ainsi faites à partir des points critiques tirées des évaluations de cours par les étudiants.