Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Juriste d’entreprise – spécialité Commerce et Finance ?
Le Maje – Master Juriste d’entreprise de Tours – a été créé à l’occasion du passage au LMD en 2005. Il prenait la suite du DESS Droit et gestion de l’entreprise dont la caractéristique était d’introduire l’enseignement de la gestion dans un cursus juridique. Cet objectif a été maintenu et renforcé par la suite, de sorte que les étudiants aujourd’hui diplômés ont une véritable double compétence : maîtrisant parfaitement le droit de l’entreprise, ils sont aussi en mesure de comprendre les enjeux économiques du droit, gage d’un conseil juridique performant.
Depuis 2005, la spécialité Commerce et Finance est une des deux composantes du Maje, centrée sur le droit des affaires. Elle jouit d’une solide réputation au niveau national et compte parmi les dix meilleurs Masters de droit des affaires et management selon le classement SMBG.
Combien avez-vous de promotions ?
La spécialité Commerce et Finance du Maje compte chaque année une seule promotion d’une vingtaine d’étudiants, auxquels s’ajoutent les étudiants de la spécialité Relations de travail, en nombre équivalent. Selon les années, le Master Juriste d’entreprise forme de 40 à 45 étudiants.
Quel est l’objectif de la formation ?
Le Master Juriste d’entreprise – spécialité Commerce et Finance a pour but de préparer aux métiers du conseil juridique aux entreprises, qu’ils soient exercés au sein même de ces entreprises ou dans des structures externes, telles que des cabinets d’avocats ou de conseil.
A l’issue du Master, les diplômés sont en mesure de manier les techniques juridiques nécessaires à l’activité économique, d’analyser des documents comptables et financiers, d’intégrer leur activité dans la stratégie générale de l’entreprise.
Quels sont les points forts du programme ?
Outre une formation théorique solide et une équipe pédagogique très investie, la spécialité Commerce et Finance dispose de deux atouts majeurs :
– un programme éprouvé de projets professionnels ambitieux donnant à chaque étudiant la possibilité de s’investir pleinement dans le Master, d’appréhender les relations professionnelles et de développer un sens de l’investissement et de la disponibilité au travail. Ces projets professionnels sont encadrés et évalués par les dirigeants du Master ;
– la possibilité pour les étudiants d’effectuer leur année en alternance. Le Master dispose d’un réseau important d’entreprises partenaires, dont beaucoup de dimension nationale, voire internationale (EDF, SFR, La Poste…). Forts de ce réseau et d’une expérience de plusieurs années, nous sommes en en mesure de faire en sorte que la totalité des étudiants qui le souhaitent trouvent un contrat d’apprentissage. En fait, depuis 4 ans, tous les étudiants du Master retiennent cette option et tous trouvent un apprentissage.
Quels sont les profils des étudiants ?
La majorité des étudiants proviennent de Master 1 droit, effectué à l’étranger pour un certain nombre d’entre eux. D’autres sont titulaires de M1 en économie ou en gestion.
Comment est composé le corps enseignants ?
Il se compose à 40 % d’universitaires, à 60 % de praticiens issus de tous les métiers du droit de l’entreprise et de la finance (juristes d’entreprise, avocats, consultants, notaires, experts-comptables, banquiers, assureurs…).
Quelles sont vos relations avec les entreprises ?
Le Master entretient des relations très étroites avec de nombreuses entreprises locales et nationales. Une quarantaine d’entreprises accueillent chaque année nos étudiants en apprentissage. De nombreuses entreprises sont associées aux projets professionnels des étudiants (organisation de colloques et conférences, sponsoring de manifestations, participation à des concours de consultations…) et prennent part aux enseignements du Master. Une entreprise particulière est en outre associée plus étroitement à chaque promotion, qu’elle parraine. Le Cabinet d’avocats Voltaire a ainsi parrainé la promotion 2011-2012.
Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?
Une partie des diplômés poursuit ses études, essentiellement en école de commerce ou à l’école de formation du barreau.
La grande majorité se place cependant immédiatement sur le marché du travail. En moyenne, 40% de ces diplômés trouvent un premier emploi avant même l’obtention de son diplôme (46% pour les diplômés 2012). Les 60 % restants trouvent un emploi au plus tard dans les six mois (100 % des diplômés 2012 l’avaient en fait trouvé dans les 3 mois suivant la remise du diplôme).
Quant aux fonctions occupées, les débouchés sont assez variés, compte tenu du large spectre du Master. Certains diplômés deviennent juristes au sein d’entreprises industrielles ou de services (métallurgie, téléphonie, bâtiment…), de banques, de sociétés d’assurances, de cabinets d’expertise comptable. D’autres exercent des professions libérales, en tant qu’avocats pour la plupart, mais également comme consultants.
Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?
Oui, bien que le rythme imposé par l’alternance (les cours sont concentrés sur quinze jours par mois, les autres quinze jours étant passés en entreprise) soit assez délicat à concilier avec une activité professionnelle.
Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?
L’équipe de direction du Master se réunit au moins une fois par mois pour évoquer le fonctionnement du Master. Une fois par an, les étudiants évaluent anonymement le contenu du programme et les entreprises partenaires sont interrogées sur les évolutions souhaitables. Il existe enfin un comité de perfectionnement composé à parité d’universitaires et de représentants des principales entreprises partenaires. Il est réuni au moins une fois par an et consulté sur l’architecture et le fonctionnement du Master.