Quelles sont vos anticipations 2013 pour les recrutements de profils expérimentés en audit & conseil ?
Pour l’instant nous constatons surtout des recrutements initiés suite à des remplacements, plutôt qu’à des créations de postes. Nous sommes plus missionnés sur des recrutements de profils auditeurs qui ont 2 ou 3 saisons que sur des profils très expérimentés. Il y a beaucoup moins de turnover chez ces derniers.
Est-ce que vous notez des tendances spécifiques en IDF ?
Oui, il y a davantage de postes spécifiques sur Paris, qui concernent des spécialités en groupes étrangers, en systèmes d’informations ou en M&A.
Est-ce que vous constatez des évolutions dans les demandes des cabinets ?
Assez peu, de manière générale. Ce qu’on peut dire c’est que les recruteurs sont plus prudents, donc les process de recrutement sont plus longs. Ils sont très exigeants sur la définition des profils même si par la suite ils vont assouplir certains critères comme la maîtrise de l’anglais par exemple. Du côté des rémunérations proposées, les niveaux restent assez stables.
Quelles sont les perspectives en dehors des BIG Four pour les expérimentés ?
En audit, il ne faut pas oublier les cabinets d’expertise comptable, même si les volumes sont moins importants. Ils recrutent aussi des auditeurs. Une grande majorité des cabinets se structurent en audit et ils ont des besoins sur ces métiers. Il risque d’y avoir du mouvement cette année, d’autant plus que la profession s’est nouvellement ouverte au démarchage.
Quelles sont les attentes des candidats expérimentés aujourd’hui ?
Il y a une vraie attente chez les auditeurs de réduire leurs déplacements professionnels. C’est souvent l’une des raisons qui les oriente vers les entreprises après plusieurs années passées en cabinet d’audit. Il faut savoir que plus de 50% des profils auditeurs en cabinets évoluent vers des postes en entreprise comme auditeur interne ou adjoint au DAF….Le métier d’auditeur est très prenant, et les femmes qui occupent cette fonction doivent pouvoir concilier leur métier avec leur vie de famille.
Est-ce que vous faîtes les mêmes constats sur les métiers du conseil ?
Nous gérons des profils en conseil, aussi bien en stratégie qu’en management. En stratégie, les recrutements sont plus tendus alors qu’en management on constate encore du mouvement sur des profils seniors et seniors managers.
Certaines compétences sont très recherchées par des cabinets de niche, tels qu’en réglementation ou en achats. Tous les profils certifiés sont également très demandés comme en Lean Management par exemple.
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