Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master de la Majeure Contrôle de Gestion ?
La Majeure Contrôle de gestion et audit se positionne à la fois sur les métiers du contrôle de gestion et les métiers de l’audit externe et interne. La mission du Master est de former des professionnels généralistes. C’est une majeure historique de l’école.
Combien avez- vous de promotions ?
Il y a 2 promotions par an. Je suis arrivé en 2008, cela fait 8 promotions déjà. Sur l’ensemble des deux promotions annuelles, nous avons environ 100 étudiants qui suivent la majeure.
Quels sont les points forts du programme ?
Le programme a plusieurs points forts. La formation offre un premier socle technique solide de bases comptables, d’analyse financière et de contrôle de gestion. Un deuxième socle apporte une dimension managériale ou méthodologique. Au delà de l’approche quantitative, les étudiants doivent comprendre la dimension stratégique de l’entreprise. Enfin un troisième socle est plus sectoriel et permet de comprendre les différents problèmes de contrôle de gestion selon le secteur d’activité comme par exemple la pratique du contrôle de gestion dans les organisations publiques.
Enfin nous formons également les étudiants aux approches des systèmes d’information utilisés dans le métier de contrôleur de gestion. On leur donne une culture des ERP. On essaie de leur donner une vision globale du système d’information d’une entreprise. Bien entendu, nous n’oublions pas de les former sur Excel qui reste incontournable.
Quels sont les profils des étudiants ?
Les étudiants viennent de la grande école qu’ils ont intégrés soit après une prépa étudiantes ou en AST (Admission Sur Titre licence ou niveau master). Nous avons également des étudiants en parcours audit et expertise comptable qui font une double majeure finance et audit et contrôle de gestion. Cela permet d’avoir des équivalences DSCG.
Comment est composé le corps enseignants ?
Il est composé de 50 % de professeurs permanents de l’école qui sont anciens praticiens et chercheurs et 50 % de professionnels extérieurs. Dans les professionnels, nous avons des responsables de contrôle de gestion, des auditeurs Normes IFRS, des consultants en système d’information.
Quelles sont vos relations avec les entreprises ?
Nous avons des relations régulières avec des cabinets d’audit, les Big Four bien sûr mais aussi Mazars et Grant Thornton. Ils viennent souvent recruter à l’école. Nous avons également de nombreux anciens qui interviennent pour transmettre leur savoir. D’anciens étudiants nous envoient également des offres de stages.
Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?
40 % s’orientent vers les métiers du contrôleur de gestion. 40 % s’orientent vers les métiers de l’audit type BIG 4 ou autres cabinets. Et 15 à 20 % se dirigent vers les métiers du conseil dans les systèmes d’information pour améliorer le pilotage de la fonction finance.
Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?
Non, la formation est ouverte uniquement en parcours initial.
Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?
Nous avons plusieurs vecteurs. J’attache une importance particulière à changer 20 % à 25% des programmes, des cas proposés, des intervenants, des intitulés des cours par an. Il s’agit de s’adapter en permanence aux besoins d’embauches des étudiants. Les métiers changent beaucoup, les métiers sont évolutifs, on est passé d’un métier très technique vers une imbrication plus stratégique. Le contrôleur de gestion aujourd’hui est plus business analyst que producteur de comptes. Les intervenants essaient de rester en contact étroit avec les entreprises en mobilisant leur réseau personnel ou en orientant leurs travaux de recherche sur des problématiques actuelles. Nous avons également des temps forts : 3 forums par an, dont 1 spécifique dédié à l’audit.